Maurice ALHOY, dans son ouvrage " Les Bagnes - Rochefort " publié en 1830, a intitulé son chapitre XIII (p 119-124) " la fille du forçat ".
Cette belle histoire est consacrée à l'amour filial qui conduira Tiennette, jeune fille " qui portait le costume vendéen ", en 1827, à Rochefort, avec Eutrope, " le prétendu de la paysanne " qui habitait le même village qu'elle et qui " connaissait le crime de son beau-père futur ".
" Tiennette aimait son père "…" vieux forçat "…" moribond ". " Elle voulait qu'il signât le consentement à mariage et qu'il lui donnât sa bénédiction ", ce qu'elle put obtenir.
L'auteur, de toute évidence très ému par le pathétique de ce dont il avait été le témoin, conclura ainsi son chapitre : " Oui, Dieu te bénira, pauvre fille qui n'a pas abandonné l'auteur de tes jours, qui n'as pas cru que tout était rompu entre lui et toi, parce qu'il était coupable, et tes enfants rendront à ta vertu l'hommage dont tu n'as pas craint d'honorer un père criminel ".
Si l'un de nos lecteurs a rencontré en 1827 (ou 1828) le mariage de Tiennette et d'Eutrope (prénom peu usité en Vendée) qu'il nous associe tous à cet hommage en nous donnant leurs patronymes et permette à l'un ou l'autre d'entre nous de compléter son histoire familiale d'une bien belle page.
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