lundi 26 octobre 2020

Dès 1791, aux Jaunières du Tablier (Vendée), on connaissait " La fosse au soldat "

      Le 25 février 2014, j'avais rédigé un petit article sur ce blog, intitulé " Des traces de la Guerre de Vendée, au Tablier, dans un acte notarié (1798) " donnant quelques information sur une fosse appelée " Fosse au soldat " ou " Fosse aux soudards " située au Tablier, près du village des Jaunières, et dans laquelle auraient été enterrés vingt-sept soldats de l'armée républicaine.

     Cette tradition locale est peut-être véridique mais, en juillet 1791, cet endroit était déjà connu sous le nom de " Fosse au soldat " comme on le voit dans un acte de vente par François ROBELIN, bordier au bourg du Tablier, à Marie Anne MASSE, veuve d'André ROBELIN, bordier au village des Jaunières de Château-Guibert, de domaines aux Jaunières de Château-Guibert. Cet acte avait été reçu par Me André Martineau, notaire au Tablier, le 11 juillet 1791 (Vue 269/527).

     Voici la désignation des biens cédés mentionnant " La fosse au soldat " et le Crenon :




dimanche 25 octobre 2020

Un soldat vendéen du Tablier disparu Outre-Loire en 1793

      Au hasard d'une lecture, trouvé dans un acte reçu par Me André MARTINEAU, notaire au Tablier, le 4 nivôse an V - 24.12.1796 ( Minute, vue 173/452), contenant une cession de domaines à La Rivière de Chaillé et de meubles, par Allexandre PERCOT, cultivateur à La Rivière de Chaillé sous les Ormeaux, à Pierre PERCOT, tisserand au même lieu, l'indication que les biens cédés venaient en partie de son frère, autre Pierre PERCOT "  supposé mort outre-Loire ".

     Ce soldat vendéen disparu pendant la Virée de Galerne (18 octobre - 23 décembre 1793), frère d'Allexandre PERCOT, était né au Tablier le 24 septembre 1751.


Michel METAIS (alias METAYER), officier de cavalerie dans les armées vendéennes en 1795

      Le 13 juin 1795, dans sa maison située à La Barre, Me André MARTINEAU, notaire au Tablier, dressait un acte auquel comparaissaient des personnes qu'il connaissait bien, ayant participé avec elles à la Guerre de Vendée.

     Dans celui-ci, Adélaïde Suzanne Thérèse POICTEVIN de LA ROCHETTE (née à Luçon le 4 septembre 1780 - vue 131/261 et y décédée le 15 octobre 1858 - vue 438/447-), demeurant alors à La Barre Blanchère de Saint- Florent-des-Bois, émancipée d'âge et sous l'autorité de Charles Louis de GYVES, son curateur, demeurant au bourg de Champ-Saint-Père,  louait une " maison composée de différentes chambres hautes et basses, une grange et un toit, appelée le château, y compris le jardin, prés et terres en dépendant " dont jouissait COULON (?). Cet ensemble de biens était situé à Saint-Florent-des-Bois, sans plus de précision.

      Le futur locataire qui ne signera pas l'acte contrairement aux autres intervenants, était " Michel METAYER, officier de cavalerie dans les armées vendéennes ". Il résidait alors aux Crèches de Saint-Florent-des-Bois.

    Si l'on connait un peu l'histoire très mouvementée  d'Adélaïde POICTEVIN de LA ROCHETTE* , grâce notamment à sa nécrologie rédigée par Adolphe de Brem et publiée dans la Revue de Bretagne et de Vendée (1858, tome IV, p. 470), il reste tout à découvrir de Michel METAYER, à commencer par son  état-civil.

*Elle épousa, le 28 septembre 1796,  Louis Marie de CHANTREAU de LA JOUBERDERIE, autre figure de l'épopée vendéenne.

N.B : Pour plus de renseignements, consulter les commentaires ci-après.


Deux prêtres capucins en intérim à la cure du Tablier (Vendée) en 1744

        A la suite du décès de Pierre DOUBLE, curé du Tablier, inhumé dans sa paroisse le 18 janvier 1744, un prêtre capucin, Frère Angélique de LANNION, signe sur le registres paroissiaux, du 25 janvier 1744 au 28 février 1744, date à laquelle il est remplacé par un autre prêtre capucin, Frère Ange de Saint-Brieuc.

       On trouve la signature de ce dernier sur le registres paroissiaux du 11 mars 1744 au 7 juillet 1744, avant d'être remplacé par le nouveau curé René GAILLARD qui signera son premier acte le 26 juillet 1744.

samedi 24 octobre 2020

Quelques officiers des conseils des paroisses du Tablier et autres lieux, en 1795

     La lecture des minutes de Me André MARTINEAU, notaire au Tablier avant et après la Révolution, révèle parfois des informations  sur la vie de la paroisse du Tablier. C'est ainsi qu'une vingtaine d'actes de l'année 1795* mentionnent les noms de membres du " Conseil de la paroisse " qui, en l'absence de notaire en second, donnaient par leur présence une sorte de garantie supplémentaire aux conventions des parties :

Paroisse du Tablier : René PERCOT et Alexis PERCOT (qui signe Allexis PERCOT), officiers du conseil. Pierre JEANNET, président du conseil.

Paroisse de Chaillé-sous-les-Ormeaux : Jean FRANCHETEAU, boulanger, demeurant à La Rivière, membre du conseil.  Pierre JOUANNIN, officier du conseil.

Paroisse de Saint-Florent-des-Bois : Pierre TEILLET, demeurant au bourg, officier du conseil.

Paroisse de Corbaon: Pierre LOIZEAU, demeurant à La Chatellière, officier du conseil.

Paroisse de Nesmy : Me François RIMBERT, président du conseil. Me Pierre SELIN, fermier, demeurant à La Proutière, officier du conseil.

* AdV, 3 E 5/8, vues 374/527, 375, 378, 385, 388, 391, 395, 398, 402, 403, 412, 414, 418, 420, 422, 450, 484, 490,492, 494, 506 et 520/527.

lundi 12 octobre 2020

Le Tablier (Vendée). Le village des Ouches, village disparu ?

 

     Si l'on ignore pourquoi Nicolas BOISSON (1729-1785), époux de Marie Anne GENDRONNEAU, tanneur à la Cambaudière de Rosnay, se faisait appeler  " Sieur des Ouches ", il est tentant de rapprocher cette information de celle trouvée dans deux minutes de Me André MARTINEAU, notaire au Tablier, et qui font état du  " village des Ouches " dans la paroisse où il officie.

     Le premier acte, daté du 10 avril 1782 (vue 110/499), est un bail à ferme consenti par Pierre NEAU (époux de Jeanne "Marguerite" BUREAU), marchand, demeurant au village des Ouches, paroisse du Tablier, à Pierre ARDOUIN, tailleur d'habits au Chastelier du Tablier, d'une petite borderie au Chastelier. Pierre NEAU signe cet acte.

     Le second est également un bail à ferme par Dlle Marguerite FETIVEAU, demeurant au presbytère de Thorigny, à Marie ASSIMOT, veuve de Jean ROBIN, et à ses enfants, Jean ROBIN (qui épousera Catherine DELAUNAY) et Pierre ROBIN, bordiers au villages des Ouches, d'une borderie au village du Fief du Tablier. Cet acte, signé par la demoiselle FETIVEAU, est du 31 juillet 1790 (vue 204/527).

     A ma connaissance, seuls ces deux actes notariés passés au Tablier, avant la Révolution, mentionnent ce nom de village qui ne se retrouve sur aucun acte de catholicité. Les anciens plans cadastraux du Tablier ne l'indiquent pas non plus.

    Au Tablier, il est peu probable que ce village ait disparu. Porterait-il un autre nom ? Mais ne devrait-on pas le chercher à Rosnay ?