mardi 30 juin 2020

Deux natifs du Tablier (Vendée), soldats de l'infanterie de ligne napoléonienne


     Parmi les projets de Geneawiki, on trouve l'indexation des registres matricules de la garde impériale et de l'infanterie de ligne (1802-1815). A ce jour, y figurent deux personnes originaires du Tablier, Pierre AMIAU ( objet de deux indexations) et Joseph Alexis CARTEAU :

Matricule :
6823

Nom :
AMIAU

Prénoms :
Pierre

Prénoms père :
Pierre

Prénoms mère :
Françoise

Nom mère :
BOISSELEAU

Lieu de naissance :
Le Tablier

Département de naissance :
Vendée

Date de naissance :
4 août 1790

Cote / Source :
SHD/GR 21 YC 202

Note :
22è Régiment d’Infanterie de ligne , 11 Juillet 1809 – 27 mars 1812 ( matricules 6601 à 8400 )

Numéro de page :
41

URL Document :
http://www.memoirede...

Releveur :
mlecourt3

Numéro d'ordre :
357198

------------------------------------------------

Matricule :
756

Nom :
AMIAU

Prénoms :
Pierre

Prénoms père :
Pierre

Prénoms mère :
Françoise

Nom mère :
BOISSELEAU

Lieu de naissance :
Le Tablier

Département de naissance :
Vendée

Date de naissance :
4 août 1790


Cote / Source :
SHD/GR 20 YC 120

Note :
Dépôt des conscrits chasseurs, levée complémentaire du 5 octobre 1809, octobre1809-24 octobre 1810 (matricules : 1 à 1 553).

Numéro de page :
132

URL Document :
http://www.memoirede...

Releveur :
abrugeat93/clvalleron

Numéro d'ordre :
548420
----------------------------------------------------------Matricule :
535

Nom :
CARTEAU

Prénoms :
Joseph Alexis

Prénoms père :
Alexandre

Prénoms mère :
Jeanne

Nom mère :
CATRON

Lieu de naissance :
Le Tablier

Département de naissance :
Vendée

Date de naissance :
10 février 1790

Cote / Source :
SHD/GR 21 YC 932

Note :
141e régiment d'infanterie de ligne, formation au 14 février 1813 (matricules 1 à 3000)

Numéro de page :
94

URL Document :
http://www.memoirede...

Releveur :
mcpellerin

Numéro d'ordre :
524117

Le Tablier (Vendée) dans les " Notes généalogiques " de Jean MAILLAUD


     Les Archives de la Vendée viennent de publier in extenso sur leur site internet les 12.000 pages en 23 volumes des " Notes généalogiques " de M. Jean MAILLAUD, comprenant l'étude d'un millier de familles.

     Quelques notes intéressent une douzaine de familles de la paroisse du Tablier (Bas-Poitou) :


     Famille SIROUET     



     Famille BECHILLON


 N.B : (id) = Me Robert, notaire à Fontenay-le-Comte


     Famille MERLAND



     Famille DURAND
 N.B : (id) = Me Robert, notaire à Fontenay-le-Comte


Famille  PALLARDY












Famille CITOYS-YONQUE




                            Famille MARTIN-RULET


Famille de SAIGNARD de SAINT-PAL





Famille VRENOU-FRAPPIER




Famille PAYNEAU-LAROCHE




Abbé SERVANT du VIVIER



Famille GALLET-LAROCHE


mardi 16 juin 2020

En 1851, l'ormeau de SULLY s’affaisse devant l'église du Tablier (Vendée)

N.B : Cet article remplace celui du 1er octobre 2012.   

Au cours des dix premières années du 17e siècle, sur instructions d'Henri IV et de son ministre Sully, des tilleuls ou des ormes furent plantés près des églises qu'entouraient alors les cimetières. Parfois ils encadrèrent l'édifice (comme à Chaillé-sous-les-Ormeaux du temps de l'ancienne église) et parfois ils furent placés en face de celui-ci, permettant ainsi aux habitants de la paroisse de se réunir sous les frondaisons lors de l'assemblée de la communauté tenue à l'issue de l'office dominical.

     Au Tablier, dans le cimetière qu'entourait un petit mur d'environ 1 mètre de haut comme jadis à Chaillé-sous-les-Ormeaux, s'élevait un arbre majestueux - dit " ormeau de Sully " - vis à vis de la porte principale de l'église qui en comptait deux.

     L'ombrage de cet arbre énorme était recherché par les habitants, spécialement par les enfants mais aussi par "quelques lâches chrétiens " qui, pendant la messe paroissiale, s'y abritaient au grand scandale des fidèles. En effet, " ils s'y entretenaient assez haut pour troubler la dévotion de ceux qui étaient dans l'église " et celle du prêtre, même à son autel.

     Cet orme trôna dans le cimetière jusqu'au 24 août 1851.

     Ce dimanche-là en effet, à 14 heures, après une série de signes avant-coureurs ayant débuté un mois auparavant avec le détachement de deux branches énormes, le vénérable ormeau dont les branches s'entrelaçaient à son sommet et dont certaines ayant pris racine en terre formaient ainsi quatre arbres distincts, s'affaissa en partie sur lui-même dans un bruit assourdissant entendu à plus de 500 mètres.

     On peut imaginer la frayeur des enfants qui étaient alors réunis dans l'église pour le catéchisme et qui, en sortant, découvrirent " un tronc difforme surmonté d'une troisième et dernière branche qui risquait de s'en détacher ".

     Avant ce désolant spectacle, " l'ormeau se composait de trois à quatre troncs juxtaposés, s'élevant séparément de terre puis se confondant ensemble à la cime et formant des masses aussi fortes que les troncs qui les supportaient.
     Ces masses, de croissance horizontale, en s'affaissant, ont entraîné avec elles quelques uns des troncs et les ont brisés jusqu'au niveau de la terre. " (Abbé BLAIZE, curé du Tablier, 15.05.1852).

     Pour s'imaginer un peu à quoi pouvait ressembler cet arbre, voir la photo du chêne de Sazeirat sur le blog " Marche pour les arbres " (http://blog.marchepourlesarbres.fr/post/2016/05/25/Le-ch%C3%AAne-Sully-%C3%A0-Sazeirat ) ou celle ci-après d'un arbre du Botanic Garden, à Sydney :