mardi 27 avril 2010

Les CHARPENTIER, fondeurs de cloches au Tablier au 17e

                En 1963, la Société d’Emulation de la Vendée publiait un article de M. Jean JOGUET, directeur-adjoint des Archives de la Vendée, sous le titre « Jean et Pierre CHARPENTIER, fondeurs de cloches en Bas-Poitou ».
                 Il nous apprenait qu’en 1631, deux frères, Jean et Pierre CHARPENTIER,  allaient quitter Le Tablier - où ils demeuraient alors - pour Angoulins en Aunis où ils allaient fondre la cloche de l'église St Jean de Châtelaillon. En octobre 1639, on les retrouve demeurant au bourg des Sables d’Olonne.
                Cette famille de fondeurs ambulants était originaire de Cussac en Limousin (actuelle Haute-Vienne) à environ 40 kilomètres à l’ouest de Limoges. Elle est la plus renommée des trois familles de fondeurs qui  y ont vécu : les CHARPENTIER,  à La Mazaurie,  les LALAY (écrit aussi LALLE et LALET), à La Châtre, et les BOUYIER (écrit aussi BOUYER et BOYER), à Negrelat.  Outre leurs alliances (une Louise CHARPENTIER, + à Cussac  le 1650, avait épousé avant 1614, Christophe BOUYER + 28.7.1649 à Cussac, et leur fils, François BOUYER, + 1.9.1690, était lui aussi maître fondeur de cloches), ces familles s’associaient parfois pour la réalisation de cloches.
                Des deux frères CHARPENTIER, on sait que Jean  avait épousé Catherine MABLIER et qu’ils avaient eu au moins un fils, « Germain CHARPENTIER, fondeur de cloches à Saint Florent (lès-Niort),  qui, le 28 juin 1662, à Fontenay Le Comte, devant Me Baudon, passe ses prolocutions de mariage avec Marie LEDOUX, demeurant en la maison noble de Fontaine », fille de Jerôme LEDOUX et de Catherine DECOURGE.
                L’année précédente, en 1661, ce Germain CHARPENTIER, maître fondeur de cloches, demeurait au Tablier. Le 25 mai, il  déclarait en effet devoir à Martial PEZEAU, habitant au Marchiou, paroisse de St André sur Mareuil, une somme de 96 L. dont 45 L. pour l’achat d’un cheval de poil roux, âgé de cinq ans (Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 1916, p. 236).
                Dans cette famille CHARPENTIER, à défaut de généalogie établie, on peut citer en outre :
-          -  Me Paul CHARPENTIER (s CHARPANTIER), fondeur de cloches à Curzon, qui, le 20.1.1686, y est parrain de Pierre Paul JANNET.
-          -  Jean CHARPENTIER, fondeur de cloches, décédé avant le 28.2.1699, et qui laissait alors pour veuve, Jeanne PARADE,  qui habitait la paroisse de Boubon (Cussac).

                La liste des fontes de cloches des CHARPENTIER permet de suivre un peu leurs déplacements  en Poitou, Limousin et Périgord au cours du 17e siècle :

1628 Pierre C.                Abbaye de Brantôme (Dordogne)
1628 Pierre C.                Champsac (Haute Vienne).  Fonte avec Pierre LALAY
1631 Jean et Pierre C.     domiciliés au Tablier (pour la fonte d’une cloche ?)
1631 Jean et Pierre C.     Angoulins (église St Jean de Châtelaillon) (Charente-Maritime)
1631 Pierre C.                Limoges (église St Pierre du Queyroix). Fonte avec Pierre LALAY
1636 Pierre C.                Blond (Haute Vienne)
1639 Jean et Pierre C.     La Chaume (Vendée) (église Saint Nicolas)
1640 Pierre C.                Goulles (Corrèze). Fonte avec Pierre LALAY
1641 Pierre C.                St Priest  les Fougères (Dordogne). Fonte avec Pierre LALAY
1646 Pierre C                 St Marc à Frongier (Creuse)
1646 Pierre C.                Cyprien (Creuse)
1646 Pour mémoire            Une cloche est fondue à Chaillé sous les Ormeaux (Vendée), par … ?
1648 Jean et Pierre C.     La Petite Boissière (Deux Sèvres)
1648 Jean C.                   Poitiers (église Sainte Radegonde)
1648 Jean et Pierre C.     Le Temple (Deux-Sèvres)
1652 Pour mémoire         Une cloche est fondue à St Florent des Bois (Vendée) par ... ?
1653 Jean et Pierre C.     Le Temple (Deux-Sèvres)
1661 Germain C.             domicilié au Tablier (Vendée) (pour la fonte d’une cloche ?)
1662 Germain C.             Saint Florent lès Niort (Deux-Sèvres)
1663 Pierre C.                 Limoges (église Saint Michel des Lions)
1665 Jean C.                   domicilié au bourg de Boubon (Cussac) (Haute Vienne)
1665 C. non prénommé    Massignac. Fonte avec BOUYER
1668 C. non prénommé    Beaulieu (Vendée), par un C. fondeur de St Florent (lès Niort ?)
1669 Jean C.                    Favars (Corrèze)
1672 Germain C.              Courdault (Bouillé-Courdault, Vendée) et/ou Courlay (Deux-Sèvres) ?
1676 CHARPANTIER non prénommé      Mouilleron (-en-Pareds ?) (Vendée)
1686 Paul C.                     domicilié à Curzon (Vendée) - pour la fonte d’une cloche ? –
1696 Germain C.               Courdault (Bouillé-Courdault, Vendée)
1701 CHARPANTIER      non prénommé mais signant le registre " pr lavoir fondûe ": La Chapelle                                             Thémer (Vendée)
1706 Germain C.               Poitiers (église Notre-Dame La Grande)
1715 Pierre C.                   Montaigu (Vendée) (église Saint Jean Baptiste)
Lieux non datés :
Jean C.                                       Chapelle du Puy Saint Clair (Corrèze), par Jean C., fondeur de la paroisse de Saint  Exupery (-                                                       Les- Roches) (Corrèze).
C. non prénommé                    Montaigu (Vendée).                           

samedi 24 avril 2010

Des GIRARD des Sables aux BRECHOTTEAU du Tablier


I.  N GIRARD

A.  Jean Baptiste GIRARD est décédé le après 1758.

B.  Me Pierre GIRARD.  Me chirurgien juré. Me chirurgien aux Sables d'Olonne (1751). Sieur de La Touche (1758).  Il a épousé Dlle Marguerite BRECHOTTEAU avant 1722.  Pierre est décédé entre 1758 et 1779. Son épouse, décédée après 1758, est originaire du Tablier. 

1.  André GIRARD.  Marchand aux Sables d'Olonne, il vend, avec Pierre GIRARD, maître en chirurgie aux Sables d'Olonne, et Melchisedech  GIRARD, maître es art en chirurgie à Talmont,  divers biens au Tablier, à Me Jean BUREAU, notaire à La Barre du Tablier (Répertoire de Me Bureau, notaire au Tablier : 29.4.1766. Vente). Voir aussi les Dictionnaires Beauchet-Filleau (2e éd.). Sr de la Maisonneuve (1758).  Il est né le vers 1722.  Il a épousé Marie GILLARDEAU, fille de Me Pierre GILLARDEAU et Dlle Jeanne VIOLLAU, le 6 novembre 1758 à Les Sables d'Olonne (85100); avce des certificats des curés d'Aizenay et du Poiré. Lui (s), Sr de la Maisonneuve, 36 ans (° vers 1722). Elle, née au Poiré où demeure son curateur. Pr Jean Baptiste GIRARD, oncle, Pierre GIRARD et Melchissédech GIRARD, frères. Du côté de l'épouse : Charles Sébastien RIGOURDIN (s), Sr de La Charchaire, notaire et procureur, son curateur, Sr Allexandre CAILLE, Sr de Laubretière (s LAUBRETIERE CAILLE), oncle, Sr Allexandre CAILLE " parin pour né germain ", Sr Joseph CAILLE, Sr Pierre CAILLE, GIRARD, premier lieutenant du chirurgien du roy, GIRARD DESFONTAINES, CAILLE, chirurgien juré (2) et CAILLE (Arch Vendée, vue 51).  Il est décédé le après 1779.

2.  Melchisedech GIRARD.  Maître es art en chirurgie à Talmont, il vend, avec Pierre GIRARD, maître en chirurgie aux Sables d'Olonne, et André GIRARD, marchand aux Sables, divers biens au Tablier, à Me Jean BUREAU, notaire à La Barre du Tablier (Répertoire de Me Bureau, notaire au Tablier : 29.4.1766. Vente). Seigneur des Fontaines (voir pièce jointe extraite des Dict. Beauchet-Filleau, 2e éd. t.4, vue 40080).  Il est né le vers 1723.  Il a épousé Catherine PERRAYNE, fille de François PERRAYNE et Catherine VINCENT, le 12 janvier 1751 à Talmont (85); Lui (s) demeure aux Sables ; son père (s), me chirurgien ; sa mère signe Marie BRECHOTEAU. L'épouse demeure à Talmond  (s PERRAYNNE) ; son père, décédé, avait été chirurgien ; sa mère signe. Mariage avec opposition de Me André COUGARD, Sr de La Furtière. Pr du côté de l'époux, outre ses parents : Sr Jean Baptiste GIRARD, oncle, Sr Pierre GIRARD (s), Sr André GIRARD (s), frères, Jacques QUURATEAU (s CURATTEAU), cousin germain. Du côté de l'épouse, outre sa mère : Me René GAUDIN, beau-père, N.H Vincent VINCENT (s), docteur en médecine, oncle,  Dame Louise PAIRENNE, tante, Dlle Jeanne PAIRENNE (s Jeanne PERRAYNE), tante, Me Jacques RUCHAULT, notaire royal et procureur de la principauté de Talmond, Dlle Catherine PAIRENNE, cousine germaine, Dlle Catherine POUPIN, cousine germaine, Me Pierre REGUIN Sr de Pelvoisin (s REGAIN d'APELVOISIN), cousin issu de germain, Dlle Céleste Thérèze REGUIN (s Célesthe Thérèse REGAIN), cousine issue de germain, Dlle Marie Magdeleine REGUIN POUSSERIT, cousine issue de germain, Pierre GAUDIN (s), frère. Signent aussi : GUENEAU, Pierre GARNIER, Marie Catherine DAVID, Marie PERRAYNE, Marie Jeanne MICHEAU, Joseph MOREAU, DEGRE DESFORGES,  Marie PEPIN, Marie REGAIN (2), et illisible (Arch Vendée, vue 8).  Il est décédé le 5 décembre 1773 à Talmont (85); à 50 ans (° vers 1723), Me es arts et chirurgie (Arch Vendée, vue 13). Décédé le 15.12.1758 aux Sables, d'après les Dict. Beauchet-Filleau , ce qui est faux compte tenu de la date de naissance de son fils André en 1760. Par contre, aux Sables, à la date du 16.12.1758 (vue 76), on trouve l'acte de décès d'un enfant TULEAU, né et mort le 15, baptisé à la maison par Me GIRARD DESFONTAINES, maître chirurgien.

a)  Cyprien GIRARD est décédé le après 1779.

b)  Pierre François GIRARD est né le 16 octobre 1751 à Les Sables d'Olonne (85100); P : Pierre GIRARD, son aïeul, chirurgien. M : Catherine VINCENT, son aïeule.  Il est décédé le 18 mars 1755 à Les Sables d'Olonne (85100) à l'âge de 3 ans; à 4 ans.

c)  Melchisedech Vincent GIRARD.  Originaire de Notre-Dame des Sables d'Olonne et domicilié à Fontenay le Comte (1779). Procureur à Fontenay puis à Jard. Voir sa descendance sur le site www.famille-frappier.fr (descendance de Marie FRAPPIER DES NOLLIERES).  Il est né le 16 mars 1753 à Les Sables d'Olonne (85100).  Il a épousé Marie Françoise Agnes REMAUD, fille de Jean François REMAUD et Dame Marie Anne Thérèse PERRAYNE, le 26 janvier 1779 à Talmont; Mariage avec dispense de parenté du 3 au 3e degré de consanguinité. Lui (s), majeur, originaire de Notre-Dame des Sables d'Olonne, et de fait de Notre-Dame de Fontenay où il exerce les fonctions de ... au siège royal de Fontenay. Son père est Me es arts et en chirurgie ; sa mère est décédée. Elle (s Agnes REMAUD), est mineure ; son père avait été notaire et greffier de la principauté de Talmond ; sa mère signe, La PERRAYNE veuve REMAUD). Pr du côté de l'époux, outre son père : Cyprien GIRARD (s), frère, Sr Pierre GIRARD, oncle, Sr André GIRARD (s), oncle, Sr Jacques GIRARD de Laudonnière (s GIRARD de LAUDONNIERE), cousin issu de germain. Du côté de l'épouse, outre sa mère : Sr Pierre Jean François REMAUD, notaire et greffier de Ste Flaive, frère, Pierre Marie Louis REMAUD, sergent royal, cousin germain. Signent aussi : C.GIRARD, GIRARD Maisonneuve, GIRARD Lainé, Marie GERSON GIRARD, PERROTEAU, GIRARD, Mariée Bonne Aismée GIRARDE, LORTEAU PAITRE, Elisabeth GIRARD, Marie-Jeanne GIRARD, Herbert GIRARD, RENAUDET, Marie Louise BRECHARD, Marie Jeanne CAHILLOCOGNACQ (?), COGNACQ CAHILO, BRECHARD, THIBAULT, RAYE  (Arch Vendée, vue 56).  Il est décédé le 11 avril 1787 à Jard sur Mer (85520 Vendée) à l'âge de 34 ans.

(1)  Melchisedech Constant Pierre GIRARD.  Maire de Jard.  Il est né le 30 décembre 1779 à Talmont (85).  Il a épousé Marie Anne Aimée GUÉRIN le avant 1805; Sur leur descendance, voir site Familles Vendéennes, article REMAUD (Comté d'Olonne).  Il a épousé Marie Julie Esther BRIANCEAU le 10 janvier 1816 à Jard sur Mer (85520 Vendée).

d)  Jean René Basile GIRARD est né le 14 juin 1754 à Les Sables d'Olonne (85100).

e)  Catherine GIRARD est née le 6 octobre 1758 à Jard sur Mer (85520 Vendée).

f)  André Constant GIRARD.  Huissier royal (1788. Agent Municipal (1796).  Il est né le 8 mai 1760 à Les Sables d'Olonne (85100).  Il a épousé Marie Anne RICHARD le 28 octobre 1783 à Jard sur Mer (85520 Vendée).  Il est décédé le 15 avril 1800 à Jard sur Mer (85520 Vendée) à l'âge de 39 ans.

3.  Pierre GIRARD.  Chirurgien. Pierre GIRARD, maître en chirurgie, demeurant aux Sables d'Olonne, vend, avec Melchisedech GIRARD, maître en chirurgie à Talmont, et André GIRARD, marchand aux Sables, divers biens au Tablier, à Me Jean BUREAU, notaire à La Barre du Tablier (Répertoire de Me Bureau, notaire au Tablier : 29.4.1766. Vente). Transport  par Jean Baptiste Aimé CAILLAUD, avocat au Tablier, fondé de pouvoir de Pierre GIRARD, chirurgien aux Sables, à Augustin RAYNEAU, marchand à l'Etang du Tablier, d'une rente due par Alexis PERCOT (Répertoire de Me Bureau, notaire au Tablier : 4.3.1775).  Pierre est né vers 1728.  Il a épousé Bonne Constance LAISNE à Les Sables d'Olonne (85100) le 12 avril 1750; Lui (s) est maître-chirurgien, son père (s) est chirurgien juré. Elle (s) est mineure émancipée, sous l'autorité de Marin LAISNE (pr et s), son oncle paternel. Pr : les père et mére (s Magrurite BRECHOTEAU) de l'époux,  Melchisedech GIRARD (s) et André GIRARD (s), ses frères. Du côté de l'épouse : Jean LAISNE et François LAISNE, ses frères, Dame Elisabeth LAISNE, sa soeur. Signent aussi : J. CURATTEAU, P. GIRARD DELATOUCHE, C. GIRARD, A.J. LAISNE, France LAISNE, J.THIBAUD et Simon Charles, prêtre prieur de Nesmy qui a célébéré le mariage (Arch Vendée, vues 5 & 6). N.B : Contrat de mariage reçu par Me Guyot, notaire aux Sables d'Olonne, du 12 avril 1750, n° 104.  Pierre est décédé le 23 mars 1789 à Les Sables d'Olonne (85100); à 61 ans (° vers 1728).

a)  Elisabeth Marguerite Rosalie GIRARD est décédée le après 1784.  Elle a épousé François GUYONNET, fils de François GUYONNET et Dame Marie RIGEON, le 13 septembre 1784 à Les Sables d'Olonne (85100); Lui (s), natif de Ste Triaize à Poitiers, Me es arts et en chirurgie, domicilié de droit à St Louis de Rochefort, son ancienne demeure, et de fait à St Hilaire du Mont à Paris, où les bans ont été publiés.Ses parents sont décédés et son père était bourgeois.Le père ( pr et s) de l'épouse est Me en chirurgie ; sa mère est présente et signe. Pr du côté de l'époux : Pierre Philippe FRAPPIER de la Poiraudière (s), négociant à niort, ami, et Dame Marie Prudence GERSON (s), épouse du sieur GIRARD de Laudonière, amie. Du côté de l'épouse, ses parents. Signent : Agnes REMAUD femme GIRARD, Jph GIRARD, GIRARD Maisonneuve, Constant GIRARD, (Chler - Chevalier? -) GIRARD, Dque LAISNE, Sr GIRARD, Cy GIRARD, Marie Bonne Aimée GIRARD, GIRARD procureur fiscal, POIAUDIERE fils, Dque LAISNE fils, LAISNE prêtre vicaire, BOITE(L) curé des Sables (Arch Vendée, vues 55-57).

dimanche 4 avril 2010

Baptême de la grosse cloche du Tablier (1753)

     Le samedi 14 avril 1753, l'abbé René GAILLARD, curé du Tablier, procède à la bénédiction de la " grosse cloche " de son église. Entouré de tous ses paroissiens, il a à ses cotés, Me Pierre RULLET, notaire, Mre Jacques Gaspard CURATEAU (signe CURATTEAU), chirurgien, et Mre André MARTINEAU, marchand linger. Au premier rang, se trouve également le régisseur du château de La Gerbaudière, Mre Jacques MARTIN, ainsi que son épouse, Dlle Marie Anne CREMOYS : ils ont été chargés par les parrain et marraine de la cloche, absents, de les représenter.
     Bien que l'acte figurant sur les registres paroissiaux ne mentionne pas les noms de ces derniers, on peut supposer qu'il s'agissait d'Etienne Charles LEMOYNE, écuyer, sr de Beaumarchais et de La Chaize-Giraud, secrétaire du Roi, et de Suzanne PASCAUD, son épouse, qui étaient devenus propriétaires de La Gerbaudière le 25 novembre 1751.
     En précisant qu'il s'agit de la " grosse cloche ", l'abbé GAILLARD laisse entendre qu'il y en avait une plus petite, ce qui est corroboré par l'un de ses successeurs, l'abbé Auguste BLAISE, curé du Tablier de 1832 à 1880, qui, dans ses chroniques paroissiales, a noté que l'horloge et les deux cloches de l'église avaient été brisées au début de la Révolution. Par contre, le 5 septembre 1815, le sous-préfet des Sables d'Olonne écrit " que par les effets de la Révolution elle a perdu la seule cloche qu'elle possédait ".

N.B : Jacques MARTIN, natif de St Jean de Beugné, s'était marié à St Sornin, le 7 octobre 1737, à Marie Anne CREMOIS, née à St Martin Lars, veuve du notaire Jérôme (Hiérosme) BERNARD qu'elle avait épousé à St Sornin le 20 février 1730.

samedi 3 avril 2010

Une secte dans l'église du Tablier en 1800 ?

 - L'église du Tablier avant 1909 -


     Le 20 pluviôse an VIII (9 février 1800),  Jean-Baptiste BONTEMPS, commissaire du Directoire Exécutif du canton du Tablier, dénonce l'existence " d'une nouvelle secte " avec comme chef, François CANTET, agent temporaire du chef-lieu ". A la tête d'une foule de peuple (aussi ignorant que lui), il chante les vêpres sans avoir été ministre d'aucun culte. " C'est un homme qui pervertit l'esprit public " ; d'ailleurs il n'a jamais voulu assister aux fêtes décadaires ! (Archives départementales de la Vendée, L 270).
     Pour en savoir plus sur François CANTET ainsi que sur sa généalogie, voir ci-contre, dans " Archives du Blog ", janvier 2010, Descendance de Pierre CANTET et Marie CURATEAU.