mercredi 26 avril 2023

Du nouveau chez les BONTEMPS-BUREAU au Tablier (Vendée)

      Le 8 janvier 2010, un article de ce blog intitulé " Les BONTEMPS-BUREAU. Qui étaient-ils ? " donnait quelques informations concernant Jean Baptiste BONTEMPS, commissaire près l'administration municipale du canton du Tablier en 1798.

      Le 7 août 2010, une suite était donnée à cet article, prenant en compte de nouveaux éléments qui m'avaient communiqués. Or de nouvelles recherches  permettent d'indiquer que notre Jean Baptiste BONTEMPS (il y en eut plusieurs portant ce prénom dans cette famille) n'était pas le fils de Louis BONTEMPS et de Françoise BERTON (ou BRETON) mais leur petit-fils.

      En effet, né vers 1772, il était le fils de René Jean Baptiste BONTEMPS, " huissier audiencier de la Connétablie des Maréchaux de France " (né le 10.12.1743 à Saint-Martin de Ré) et de Marie Françoise RICHARD qui s'étaient mariés à Saint-Martin de Ré le 8.11.1768.

      Cette filiation est donnée par son propre fils, Louis BONTEMPS, dans l'acte de décès de son père, décédé à Saint-Fulgent, le 9.11.1812.

       Jean Baptiste BONTEMPS avait épousé - sans doute avant 1792 -  Marie Catherine BUREAU  (° 29.10.1769 à Sainte-Hermine. Elle était la fille de Pierre Guillaume BUREAU et de Catherine DEFFE.

      


jeudi 20 avril 2023

Opinion politique sur PAYNEAU, commissaire du Directoire au Tablier (Vendée)

   Le 8 brumaire an VII, COYAUD, Commissaire du Directoire Exécutif, Agent Général des Contributions directes du Département de la Vendée, écrivait au Ministre de l'Intérieur pour lui proposer un changement de commissaire exécutif du Directoire dans trois cantons dont celui du Tablier. 

    Il joignait à sa lettre un tableau politique des commissaires du Directoire exécutif près les administrations municipales ou de canton, dressé le 8 brumaire an VII, dans lequel il formulait, au regard du nom de chaque commissaire, son opinion " au regard des principes, zèle, capacités et conduites ... par leur correspondance, par la marche de leur canton, et par les rapports ... recueillis sur leur vie et mœurs ".*

   Voici ce qu'il écrivait au sujet de PENNEAU, commissaire du canton du Tablier, propriétaire : " N'est pas exact. Je ne peut rien obtenir de lui, c'est le canton le plus mal administré du Département. J'ai déjà proposé pour le remplacer un citoyen BONTEMS, que l'administration centrale a employé avec succès dans différentes missions ". 

    Nous avons déjà évoqué ces deux personnes sur ce blog : Charles Alexis Philippe PAYNEAU (° vers 1738 au Tablier, y décédé le 17.08.1824) le 7 janvier 2010 dans l'article sur la " Descendance de Gabriel PAYNEAU ", et Jean Baptiste BONTEMPS (époux de Catherine BUREAU, ° à St Martin de Ré), dans " Les BONTEMPS-BUREAU, qui étaient-ils ? " publiés les 8 janvier et 7 août 2010.

 *Archives de la guerre de Vendée conservées aux Archives nationales, Sous-série F1. Ministère de l'Intérieur AN VII, F1b II Vendée 1/41 : Fontenay, 30 vendémiaire-8 brumaire an VII (21-29 octobre 1798) (pièces 332-333).

samedi 8 avril 2023

La Poissonnière du Tablier (Vendée) incendiée

    A l'époque de la Guerre de Vendée, le lieudit " La Poissonnière ", dans la commune du Tablier, n'était habité que par une seule famille, celle de Jean AMIAUD et de Marie MAINDRON, son épouse.


Plan cadastral napoléonien de 1811, section C2 (AdV)
  
    Un document conservé aux Archives de la Vendée sous la cote 1 Q 243-7, Registre 6, nous révèle, à l'occasion de la vente de leur habitation devenue bien national (vente n° 692), la composition du bâtiment où ils demeuraient :

      " La maison de la Poissonnière consistant en plusieurs chambres hautes et basses dont la moitié est incendiée, granges, écuries, toilerie, cours, quaireux et jardin, contenant le tout 3 boisselées ".

    Cette vente a eu lieu le 29 vendémiaire an V (20 octobre 1796) en vertu de la loi du 28 ventôse an IV (18 mars 1796) relative aux biens des émigrés ou soupçonnés d'émigration, dont faisait partie le sieur CITOIS (alias CITOYS) dont le nom figure sur la 3e liste du district de La Roche-sur-Yon (1 Q 111, vue 16/19). établie en 1792.