mardi 17 mai 2011

Les victimes de la guerre de 1870 originaires du Tablier (Vendée)

   
     Comme pour la guerre de 1914-1918, le conflit franco-prussien qui se déroula du 18 juillet 1870 au 29 janvier 1871 a lui aussi endeuillé la commune du Tablier. Même si, comme dans la plupart des communes françaises, aucun monument aux morts ne rappelle le souvenir de ses enfants morts pour la patrie à cette époque, Le Tablier se doit d'en conserver la mémoire.
     A notre connaissance, ce sont dix Tabulériens qui ne sont pas revenus au pays après la chute du Second Empire et la perte d'une partie de l'Alsace-Lorraine :


- Pierre Louis LOUINEAU, né le 19.4.1846 au Tablier (Arch Vendée, vue 135), fils de Pierre LOUINEAU, sabotier au Fief, et de Marie BRECHOTTEAU. Soldat au 81e Régiment de Ligne, n° matricule 4085, il est décédé à l'Hôpital de Croilin à Metz, le 5.9.1870, par suite de fracture de la cuisse gauche ayant nécessité l'amputation. Son acte de décès a été transcrit sur les registres du Tablier le 25.2.1872 (Arch Vendée, vue 28).


- François Henri PILLET, né le 24.2.1846 au Tablier (Arch Vendée, vue 129), fils de Pierre PILLET, foulon au Puy, et de Marie Anne MOQUILLON. Soldat de 1ère classe à la 4e compagnie du 2e bataillon du 81e Régiment d'Infanterie de Ligne, il est décédé à l'Hôpital temporaire de l'Esplanade de Metz (Armée du Rhin), le 16.9.1870 par suite de plaie par arme à feu et amputation de la cuise. Son acte de décès a été transcrit sur les registres du Tablier le 5.3.1872 (Arch Vendée, vue 28).


- Pierre Joseph BRECHOTTEAU, né le 20.10.1847 au Tablier (Arch Vendée, vue 184), fils de Pierre BRECHOTTEAU dit Pinon, cultivateur à l'Etang, et de Louise POTTIER ; frère de Louis Pierre Auguste BRECHOTTEAU, ci-après nommé. Garde mobile au 35e de marche, il est décédé à Paris, Boulevard de l'Hôpital, n° 47, le 7 novembre 1870. Son acte de décès a été inscrit sur les registres de la mairie du 13e arrondissement et transcrit sur ceux du Tablier en octobre 1872 (Arch Vendée, vue 31).


- autre Pierre Joseph BRECHOTTEAU, né le 8.8.1848 au Tablier (Arch Vendée, vue 213), fils de Pierre BRECHOTTEAU dit Caraco, marchand de sel à l'Etang, et de Marie Louise BOILEAU (alias BOILLEAU) (comme précisé dans l'acte de décès ci-après et ce, bien que l'acte de naissance indique par erreur Louise BRECHOTTEAU). Soldat à la 7e compagnie du 2e bataillon de Gardes mobiles de la Vendée, il est décédé à l'ambulance militaire de l'Avenue de Lamothe-Picquet, n° 10,  Hôpital militaire du Gros Caillou, à Paris, 7e arrondissement, le 9 novembre 1870. Son acte de décès a été transcrit au Tablier le 23.6.1871 (Arch Vendée, vue 23)


- François Auguste DAVIET (alias DAVIER), né le 27.3.1847 au Tablier (Arch Vendée, vue 174), fils d'Antoine DAVIET, journalier à La Vrignaie, et de Marie GUYOT. Soldat au 71e Régiment de Ligne, il est décédé à l'Ambulance des Frères, alors qu'il était de passage à Dijon, le 30.11.1870 (Arch Côtes d'Or, vue 354/430).


- Auguste François Joseph PELLETREAU, né le 2.3.1849 au Tablier (Arch Vendée, vue 242), fils de Jean PELLETREAU, bordier au Châtellier, et de Marie Rose FRON ; cousin de Louis Aimé PELLETREAU ci-aprés nommé. Soldat au 135e Régiment d'Infanterie de Ligne, 2e bataillon, 7e compagnie, il est décédé à l'Ambulance de l'Ecole Vétérinaire, à Maisons-Alfort, le 3.12.1870 (d'après Geneanet).


- Marie Auguste Aymond BOURREAU (dit aussi Edmond BOUREAU), né le 19.11.1841 au Tablier (Arch Vendée, vue 323), fils de Jean Baptiste BOURREAU, marchand à La Grassonnière, et de Jeanne ROY. Soldat au 37e Régiment de marche, son décès survenu le 11.12.1870, dans une ambulance, à Loigny-la-Bataille (Eure-et-Loir) a fait l'objet d'un jugement rendu par le Tribunal de Chateaudun le 6.2.1871 (d'après Geneanet, page de Dominique Firmery, fidecherbourg).


- Louis Pierre Auguste BRECHOTTEAU, né le 17.2.1850 au Tablier (Arch Vendée, vue 294), fils de Jean BRECHOTTEAU dit Pinon, cultivateur à l'Etang, et de Louise POTTIER ; frère du premier Pierre Joseph BRECHOTTEAU sus-nommé. Second servant au 7e Régiment d'Artillerie. Entré à l'Hôpital militaire de Rennes le 5.2.1871, il y est décédé par suite d'une bronchite pulmonaire, le 19.2.1871. Son acte de décès a été transcrit au Tablier le 1.6.1871 (Arch Vendée, vue 23).


- Louis Pierre Marie BRECHOTTEAU, né le 25.1.1847 au Tablier (Arch Vendée, vue 170), fils de François BRECHOTTEAU, forgeron à La Grassonnière, et de Rose BROCHET. Second cavalier au 1er Régiment du train d'artillerie, 9e compagnie, immatriculé au corps sous le n° matricule 3299, il est entré à l'Hôpital militaire de Perpignan le 29.6.1871 et il y est décédé le 25.7.1871 par suite de fièvre typhoïde. Son acte de décès a été transcrit sur les registres du Tablier au cours du mois d'août 1871 (Arch Vendée, vue 24).


- Louis Aimé PELLETREAU (alias PENNETREAU), né le 23.6.1846 à Avrillé (Arch Vendée, vue 103), fils de Pierre PELLETREAU dit Melaine, originaire du Tablier et alors journalier à La Brissonnière d'Avrillé, et de Marie VRIGNON ; cousin d'Auguste François Joseph PELLETREAU sus-nommé. En 1866, il demeurait avec ses parents, cultivateurs au Châtelier du Tablier (Arch Vendée, recensement, vue 14). A ce jour ses lieu et date de décès n'ont pu être retrouvés.

dimanche 15 mai 2011

Le Tablier n'oublie pas ses enfants de l'Assistance Publique Morts pour la France

   
     Une enquête initiée par la mairie du Tablier en janvier 2009 à la suite d'un article publié dans le Bulletin municipal n°33  a permis d'une part de compléter nos connaissances sur les Tabulériens morts au cours de la guerre 1914-1918 (cf ce blog : 7 et 11.2.2010, 13.3.2011) et d'autre part de faire graver sur le monument aux morts de la commune - comme pour les autres victimes - les prénoms de quatre enfants de l'Assistance publique. Ce rajout de renseignements a été dévoilé lors de la commémoration du 8 mai (Ouest-France.fr 9.5.2011).

Ouest-France.fr du mardi 3 mai 2011 :

" Quatre prénoms de Poilus rajoutés sur le monument aux morts - Le Tablier (Vendée)


 Interview de Madame Bernadette Barré-Idier, adjointe au maire du Tablier :
 Les prénoms de quatre soldats ont été rajoutés sur le monument aux morts de la commune.
Pourquoi modifier le monument aux morts après 90 ans ?
Au Tablier, la première chose qui étonne, c'est que parmi les soldats morts en 14-18, quatre n'ont pas de prénom. Aucun habitant de la commune ne se rappelle avoir entendu parler de ces jeunes hommes. Ils étaient tous les quatre de l'assistance publique et avaient été placés dans des familles d'ici ou de communes avoisinantes. Ils résidaient au Tablier au moment de la mobilisation en août 1914.
Qui étaient ces quatre soldats du Tablier, morts pour la France ?
Ils s'appelaient Victor Faucher, Célestin Lalu, François Naulet et Eugène Mathurin. Trois ont été abandonnés par leur mère célibataire, et un quatrième a été retiré à son père, veuf. Victor Faucher a été placé chez un domestique à Rosnay. Célestin Lalu était chez la famille Marionneau, à la Pasquerie et François Naulet a été placé chez les Renaud, à la Grassonnière. Eugène Mathurin, lui, était dans une famille à Thorigny. Il a reçu la croix de guerre avec palme deux mois après sa mort.
Leur histoire sera retracée lors de la cérémonie du 8 Mai qui se déroule, cette année, au Tablier.
Comment avez-vous retrouvé la trace de ces hommes ?
J'ai cherché sur le site Internet SGA/Mémoire des hommes qui répertorie les fiches individuelles des militaires morts pour la France.
Des recherches aux archives départementales ont permis de retrouver leur acte de naissance, leur abandon à l'hospice de La Roche-sur-Yon, ainsi que leur nom dans le registre des matricules militaires. Leurs noms apparaissent aussi dans plusieurs recensements de population, et il existe quelques archives à la mairie.
Pourquoi leurs prénoms étaient-ils absents du monument ?
En 1921, la municipalité de l'époque a fait une souscription auprès de la population pour ériger le monument. Soit les familles d'accueil n'ont payé que pour le nom et pas le prénom, soit c'est la Ville qui a payé mais n'a pas fait graver les prénoms. La municipalité actuelle inscrit leur prénom pour qu'ils soient traités comme les autres soldats de la commune."

jeudi 12 mai 2011

GRIMAUD et BENETEAU, constructeurs de la filature-teinturerie de Piquet

     Le 20 décembre 1860, Félix GRIMAUD, teinturier au Champ Saint Père (Vendée), et son beau-frère, Léon BENETEAU, demandent au Préfet de la Vendée, de les autoriser à construire " une usine devant servir à la filature des laines et à la fabrication des draps, dans l'emplacement du moulin dit Rénom, dont ils ont fait l'acquisition, et qui s'élève encore aujourd'hui sur la rivière de l'Yon, territoire de la commune du Tablier ... ".  Un règlement d'eau leur est délivré le 8.8.1861. Le règlement du moulin fait l'objet d'un arrêté en date du 25.1.1862. Quant à la réception officielle des travaux, elle date du 14 décembre 1863.
     Qui étaient donc ces deux beaux-frères à qui nous devons les ruines du site si pittoresque de Piquet ?


Descendance d'Alexandre GRIMAUD & Renée ARNAUDEAU

I.  Alexandre GRIMAUD.    (également: André GRIMAULT).  Il est né le 11 avril 1682 à Thorigny (85480) Vendée -F-.  Il a épousé Renée ARNAUDEAU le avant 1707.  Il est décédé le entre 1750 et 1760. N.B : Geneanet, page de Nathalie Feyri (hugo7), donne d'autres enfants  issus de cette union.

A.  Jean GRIMAUD est décédé le après 1750.

B.  Pierre GRIMAUD est décédé le après 1759.

C.  Françoise GRIMAULT.  (également: Françoise GRIMAUD).  Elle est née le 1 mars 1707 à Thorigny (85480) Vendée -F-.  Elle a épousé Florent MAZOUER, fils de Jean MAZOUER et Catherine PHILLIPAUD, le 17 juin 1738 à Thorigny (85480) Vendée -F-; Pr du côté de l'époux : Pierre MAZOUER et Louis MAZOUER, frères. Du côté de l'épouse, outre ses père et mère : René ARRENAUDEAU et Pierre ARRENAUDEAU, ses cousins germains (Arch Vendée, vue 10).  Elle est décédée le 25 octobre 1769 à St Florent des Bois à l'âge de 62 ans.

1.  Jean MAZOUER.  (également: Jean MAZOUÉ).  Il a épousé Catherine RENAUD, fille de Jean RENAUD et Jeanne (--?--) Texier, le 5 février 1755 à St Florent des Bois.  Il est décédé le après 1759.

2.  Jeanne MASOUÉ.  (également: Jeanne MASSONÉ).  (également: Jeanne MAZOUÉ).  Elle est née le 5 novembre 1731 à Thorigny (85480) Vendée -F-.  Elle a épousé François MOUSSION, fils de André François MOUSSION et Marie LANDRIAU, le 28 novembre 1759 à St Florent des Bois; Les époux sont mineurs, lui de St Nicolas de La Chaize, et elle, de St Florent. Mariage avec dispense de degré de parenté du 3e degré de consanguinité. Pr du côté de l'époux dont les parents sont décédés : René GAUVREAU (s), curateur ; René LANDRIEAU et Jacques MOQUILLON, oncles ; René NICOLEAU et Jean MANDIN (s), cousins par alliance. Du côté de l'épouse, outre ses parents - son père signe - : Jean MASOUE et Joseph  MASOUE, frères, Pierre MASOUE, Pierre GRIMAUD et Joseph GRIMAUD, oncles. Signent aussi : Joseph MAZOUE, Pierre VIGNERON, Jean VIGNERON et Pierre ARNAUDEAU (Arch Vendée, vue 168).  Elle est décédée le 11 janvier 1789 à Le Tablier à l'âge de 57 ans; à 58 ans (° vers 1731). Pr : François MOUSSION, son époux, et René MOUSSION, son  fils.

a)  René MOUSSION est décédé le après 1789.

b)  Gabriel MOUSSION a épousé Marie SUZENET, fille de Pierre SUZENET et Louise BARRE, le 25 juin 1788 à Rosnay.  Il est décédé le après 1789.

(1)  Marie Françoise MOUSSION est née le 7 avril 1789 à Le Tablier; P : François MOUSSION. M : Marie MORIN.

c)  André MOUSSION est né le vers 1773.  Il a épousé Marie TEILLET le avant 1811.  Il est décédé le après 1811.  Il a épousé Renée SIRE, fille de Pierre SIRE et Marie CHENU, le 14 mai 1811 à Le Tablier; Lui, cultivateur à La Paquerie du Tablier, et elle, du même lieu.

3.  Marie MAZOUÉ est née le 4 janvier 1733 à Thorigny (85480) Vendée -F-.

4.  Joseph MAZOUER est né le vers 1735.  Il a épousé Jeanne ROCHEREAU, fille de Louis ROCHEREAU et Jeanne RAFFIN, le 5 février 1755 à St Florent des Bois.  Il est décédé le 17 mars 1803 à Thorigny (85480) Vendée -F-; à La Maison Neuve.

D.  Joseph GRIMAUD.  Geneanet, page de Nathalie Feyri (hugo7), donne d'autres enfants que Félix GRIMAUD, issus de cette union.  Il est né le 1723.  Il a épousé Marie Anne HERBRETEAU, fille de Jean HERBRETEAU et Louise CRESPEAU, le 17 juin 1750 à Le Champ St Père; Les mères des époux sont décédés. Pr, outre les pères des époux : Noël HERBRETEAU et René HERBRETEAU, oncles de l'épouse, Jean GRIMAUD et Pierre GRIMAUD, frères de l'époux, Pierre ARNAUDEAU et Jean Baptiste LANDRIAU, cousins germains de l'époux (Arch Vendée, vue 82).  Il est décédé le 1773.

1.  Félix GRIMAUD.  Journalier au Champ St Père (1817). Cité en 1818 comme ayant été métayer.  Il est né le 28 janvier 1764 à Le Champ St Père; P : Me René TRANCHET. M : Dlle Marie Anne Thérèze BOISSON (s) (Arch Vendée, vue 75).  Il a épousé Marie BRIANCEAU, fille de Jacques BRIANCEAU et Marie ROBIN, le avant 1796.  Il est décédé le 24 octobre 1817 à Le Champ St Père à l'âge de 53 ans; à 43 ans (° vers 1764), né à Thorigny,  journalier, époux de Magdelaine BRIANCEAU, oncle de : Pierre GRIMAUD, 40 ans (° vers 1773), cultivateur à Bessay, et de Joseph GRIMAUD, 45 ans (° vers 1772), demeurant à Mareuil, témoins (Arch Vendée, vue 328).

a)  Joseph GRIMAUD.  Demeurant à Rosnay (1818) ; journalier au bourg de Rosnay (1840,1843).  Il est né le entre 1793 et 1795.  Il est décédé le après 1843.

b)  Pierre GRIMAUD.  Métayer au Champ St Père (1818,1819). Cultivateur au bourg du Champ Saint Père (1843).  Il est né le vers 1796 à Bellenoue (85) Vendée -F-; ou Corbaon ?  Il a épousé Marie Rose BABIN, fille de François BABIN et Louise LEVIEUX, le 30 juin 1818 à Le Champ St Père; Lui, 22 ans (° vers 1796), natif de Bellenoue, métayer au Champ St Père comme l'avait été son père. Sa mère demeure au mêm lieu. Elle, née à Péault le 22.4.1792 ; son père (s BABIN père), est journalier et demeure avec sa mère à Péault. Pr du côté de l'époux : Joseph GRIMAUD, journalier, 25 ans (° vers 1793), frère, demeurant à Rosnay, François DEME (s), boucher, 38 ans, ami. Du côté de l'épouse : Jean BROSSET, 24 ans, domestique, et Jacques MOREAU (s), 68 ans, propriétaire, amis, demeurant au Champ St Père. Signent aussi : Auguste BABIN et BABINI (Arch Vendée, vue 358).  Il est décédé le après 1843.

(1)  Félix GRIMAUD.  Teinturier au bourg de Champ St Père (1843), il fut propriétaire indivis, avec son beau-frère, à compter de mars 1858, des lieux ou sera édifiée la filature-teinturerie de Piquet, au Tablier. Propriétaire, il demeure au bourg de Champ St Père (Arch Vendée, recensements : 1891, vue 3 ; 1896, vue 8).  Il est né le 10 septembre 1819 à Le Champ St Père; Père, métayer, 23 ans (° vers 1796),  natif  de  Corbaon. Mère : 25 ans (° vers 1794), native de Péault. Pr : Pierre BODIN, 23 ans, instituteur, et Louis BOUSSEAU, 30 ans, cordonnier, tous deux du Champ St Père (Arch Vendée, vue 416).  Il a épousé Marie Benjamine Félicité BÉNÉTEAU, fille de Jean BÉNÉTEAU et Marie Rose CHAUVEAU, le 26 juillet 1843 à Le Champ St Père; Lui (s), 24 ans (° 10.9.1819), teinturier au bourg où demeurent ses parents; son père est cultivateur. Elle, 17 ans (° 28.5.1826), lingère au bourg où demeurent aussi ses parents ; son père est instituteur primaire communal. Pr : Joseph GRIMAUD, 48 ans (° vers 175), journalier, et Louis GRIMAUD, 42 ans (° vers 1801), journaliers au bourg, oncles paternels de l'époux, et François Christophe RENAUD (s), 29 ans, notaire royal au Champ St Père, et Lucien David ROUJE (?) (s), 40 ans, propriétaire au bourg. Signent aussi : BIGAUD, ROBERT, BENETEAU, L. BENETEAU, ROULLET, BARBIER, RIBARD, BRETIN, BONNIN, BENETEAU, BRUNEAU (?), BONNIN, Rose CHAUVEAU, A. BRETIN, BIGUIN (s?), MOREAU, JUIGNET, T. MOREAU fils aîné, C. SEGUIN (Arch Vendée, vue 341).  Il est décédé le 24 novembre 1896 à Le Champ St Père à l'âge de 77 ans; à 77 ans, propriétaire à Champ St Père, veuf. Pr : Emile GRIMAUD (s), 51 ans (+ vers 1845), teinturier à Champ St Père, fils, et Edouard MIGNE (s), 30 ans, menuisier, non parent (Arch Vendée, vue 20).

(a)  Léon Jules Benjamin GRIMAUD est né le 25 juillet 1844 à Le Champ St Père; Père, 24 ans, teinturier au bourg de Champ St Père. Pr : Jean BENETEAU, 48 ans (° vers 1796), instituteur primaire communal à Champ St Père, et Jean BENETEAU, 21 ans (° vers 1823), élève maître à l'Ecole Normale de Bourbon-Vendée, oncle (Arch Vendée, vue 373).
  Il est décédé le 8 mai 1880 à Le Champ St Père à l'âge de 35 ans.

(b)  Charles Emille Victor GRIMAUD.  Teinturier, il demeure au Champ St Père (Arch Vendée, recensements : 1891, vue 7 ; 1896, vue 8 ; 1901, vue 10).  Il est né le 22 septembre 1845 à Le Champ St Père; Père, 25 ans, teinturier au bourg. Mère, 19 ans. Pr : Jean BENETEAU, instituteur primaire communal, aïeul, et Henri  ESGONNIERE, 36 ans, boulanger demeurant tous au bourg (Arch Vendée, vue 32).  Il est décédé le après 1881.  Il a épousé Mathilde LOGEAIS le avant 1883.

(c)  Honoré Théophile GRIMAUD.  Tisserand au bourg de Champ St Père (Arch Vendée, recensements : 1891, vue 3 ; 1896, vue 4 ; 1901, vue 6).  Il est né le 15 juillet 1847 à Le Champ St Père; Père, 27 ans, teinturier au bourg. Mère, 21ans. Pr : Jean BENETEAU, 51 ans, instituteur primaire communal, et Henri  ESGONNIERE, 37 ans, boulanger demeurant tous au bourg (Arch Vendée, vue103).  Il est décédé le après 1901.

(d)  Eugénie Benjamine GRIMAUD.  Marchande au bourg de Champ St Père (Arch Vendée, recensements : 1891, vue 7 ; 1896, vue 8 ; 1901, vue 10).  Elle est née le 6 septembre 1849 à Le Champ St Père; Père, 30ans, teinturier au bourg. Mère, 23 ans. Pr : Henry LAIDET, pre, 54 ans, serrurier, et Constant LAIDET, fils, serrurier (Arch Vendée, vue175).  Elle a épousé Baptiste VOYER le 4 octobre 1897 à Le Champ St Père.  Elle est décédée le après 1901.

(e)  Marie Aline GRIMAUD est née le 23 septembre 1851 à Le Champ St Père; Père, 32 ans, et mère, 26 ans. Pr : Léon BENETEAU, 28 ans (° vers 1823), instituteur à Luçon, et Henri ESGONNIERE, 42 ans, boulanger au Champ St Père (Arch Vendée, vue 243).  Elle est décédée le après 1872.  Elle a épousé Benjamin Joseph ORIZET, fils de Jacques ORIZET et Suzanne VOYER, le 9 novembre 1881 à Le Champ St Père; Lui, 40 ans, veuf d'Aglaé CLEMENCEAU, négociant au Champ St Père ; son père est propriétaire au même lieu et sa mère est décédée à St Vincent sur Graon, le 30.3.1866. Elle, 30 ans, est débitante de boissons à Champ St Père. Pr du côté de l'époux : Auguste ORIZET, 45 ans (° vers 1836), boulanger au Champ St Père, frère, et Lucien CANTIN, 36 ans (° vers 1845), beau-frère, demeurant à Poiroux. Du côté de l'épouse : Emile GRIMAUD, 36 ans, teinturier, et Théophile GRIMAUD, 34 ans, tisserand, tous deux au Champ St Père (Arch Vendée, vue 109).

(f)  Adrien Jean GRIMAUD est né le 24 octobre 1852 à Le Champ St Père; Père, 32 ans, et mère, 25 ans. Pr : Michel RICHARD, 55 ans, brigadier de gendarmerie en retraite, et Henri ESGONNIERE, 42 ans, boulanger, tous du bourg (Arch Vendée, vue 243).

c)  Louis GRIMAUD.  Journalier au bourg de Rosnay (1843).  Il est né le 11 décembre 1801 à Bellenoue (85) Vendée -F-; (20 frimaire an X).  Il a épousé Marie Anne BIRON, fille de Louis BIRON et Jeanne RABILLER, le 18 octobre 1843 à Le Champ St Père; (20 frimaire an X). Lui, 42 ans, journalier au bourg de Champ St Père ; ses parents sont décédés. Elle, 44 ans, journalière au bourg de Champ St Père ; ses parents sont décédés. Pr : Félix GRIMAUD,(s), 24 ans, teinturier, neveu, Joseph GRIMAUD, 48 ans (° vers 1795), journalier, Pierre GRIMAUD, 46 ans (° vers 1797), cultivateur, frères germains de l'époux, demeurant au bourg de Champ St Père ; Jacques LAVERGNE, 45 ans (° vers 1798), tisserand au Champ de la Croix à Champ St Père, cousin germain de l'épouse. Signe aussi : Eva BEAU (?) (Arch Vendée, vue 342). N.B : l'époux est décédé deux jours après son mariage.  Il est décédé le 20 octobre 1843 à Le Champ St Père à l'âge de 41 ans; N.B : il est décédé deux jours après son mariage. Les témoins sont là encore ses frères, Joseph GRIMAUD et Pierre GRIMAUD (Arch Vendée, vue 342).


Descendance de Jean BENETEAU & Marguerite DRIE

I.  Jean BÉNÉTEAU.  Laboureur à Triaize (1820).Concernant cette famille, voir aussi sur Geneanet, les pages de Daniel Barbereau (danielb21), et Alain Teilleux aunis1).  Il a épousé Marguerite DRIE le avant 1795.  Il est décédé le après 1820.

A.  Jean BÉNÉTEAU.  Instituteur à Triaize (1820). Instituteur primaire communal au Champ St Père (1843, 1849). Demeure avec son épouse au bourg du Champ St Père en 1856, près de leur gendre, Félix Grimaud ( Arch Vendée, recensement 1856, vue 3).  Il est né le 16 novembre 1795 à Triaize (85).  Il a épousé Marie Rose CHAUVEAU, fille de Jean CHAUVEAU et Julienne ROULET, le 22 novembre 1820 à Luçon (85400) Vendée -F-; Lui, né à Triaize, instituteur, y demeurant ; son père y est laboureur.
Elle, née à Luçon, lingère, y demeurant comme sa mère ; son père, meunier, est décédé. Pr : René BELANGER, 46 ans, demeurant à Luçon, ami de l'époux, Jean Auguste GRENON, 24 ans, demeurant à Luçon, ami, François MEUNIER, 57 ans (° vers 1763),beau-frère de l'épouse à cause de Julie CHAUVEAU , et Jacques CHAUVEAU, 30 ans (° vers 1790), cousin germain de l'épouse, demeurant tous à Luçon (vue 75).  Il est décédé le après 1856.

1.  Léon Séraphin Jean BÉNÉTEAU.  Elève maître à l'Ecole Normale de Bourbon-Vendée (1844). Instituteur communal à Luçon (1849). Propriétaire indivis, avec son beau-frère, des lieux où sera édifiée  la filature-teinturerie de Piquet, au Tablier.  Il est né le 17 décembre 1822 à Curzon (85540) Vendée -F-.  Il est décédé le après 1849.  Il a épousé Eugénie JAUNET, fille de Pierre André JAUNET et Rose Charlotte PAYRAUDEAU, le 6 février 1849 à St Georges de Montaigu (85); Lui, 26 ans, instituteur communal (comme son père) à Luçon. Ses parents sont présents. Elle, 29 ans,  propriétaire à St Georges ; son père est décédé à La Boissière de Montaigu le 8.6.1837, et sa mère, propriétaire, absente, a donné procuration devant Me Alexis Brisseteau, notaire à La Boissière, le 24.1.1849. Pr : Félix GRIMAUD, 29 ans, teinturier au Champ St Père, beau-frère de l'époux, Jean GUICHETEAU, 23 ans, instituteur communal au bourg de St Georges, ami de l'époux, Eugène Alexandre JAUNET, propriétaire, 34 ans, frère germain de l'épouse, demeurant à La Boissière, Charles Auguste Victor BOUSSEAU, docteur médecin, 36 ans, beau-frère de l'épouse, demeurant au bourg de St Georges. Outre les sus-nommés, signent : Ai BOUSSEAU née JAUNET, Victorine JAUNET et Eug GOUIN (?) (Arch Vendée, vue 64).

a)  Nathalie BÉNÉTEAU.  Demeure au bourg du Champ St Père en 1861, chez son oncle, Félix Grimaud ( Arch Vendée, recensement 1861, vue 2).  Elle est née le vers 1852; N. B : filiation à vérifier.  Elle est décédée le après 1861.

2.  Marie Benjamine Félicité BÉNÉTEAU.  Lingère au bourg du Champ St Père (1843).  Elle est née le 28 mai 1826 à Le Champ St Père.  Elle a épousé Félix GRIMAUD, fils de Pierre GRIMAUD et Marie Rose BABIN, le 26 juillet 1843 à Le Champ St Père; Lui (s), 24 ans (° 10.9.1819), teinturier au bourg où demeurent ses parents; son père est cultivateur. Elle, 17 ans (° 28.5.1826), lingère au bourg où demeurent aussi ses parents ; son père est instituteur primaire communal. Pr : Joseph GRIMAUD, 48 ans (° vers 175), journalier, et Louis GRIMAUD, 42 ans (° vers 1801), journaliers au bourg, oncles paternels de l'époux, et François Christophe RENAUD (s), 29 ans, notaire royal au Champ St Père, et Lucien David ROUJE (?) (s), 40 ans, propriétaire au bourg. Signent aussi : BIGAUD, ROBERT, BENETEAU, L. BENETEAU, ROULLET, BARBIER, RIBARD, BRETIN, BONNIN, BENETEAU, BRUNEAU (?), BONNIN, Rose CHAUVEAU, A. BRETIN, BIGUIN (s?), MOREAU, JUIGNET, T. MOREAU fils aîné, C. SEGUIN (Arch Vendée, vue 341).  Elle est décédée le 4 mars 1895 à Le Champ St Père à l'âge de 68 ans; à 68 ans, sans profession. Pr : Emile GRIMAUD (s), 49 ans (° vers 1846), teinturier au Champ St Père, fils, et Octave GAUDIN (s), 27 ans, sellier, voisin (Arch Vendée, vue 4).
      Dont postérité ci-dessus.


dimanche 8 mai 2011

Le Tablier dans " Le violoneux de la Sapinière " de Mme COLOMB, née BOUCHET

 
     Sur mon autre blog, Varia - Histoire & Généalogie (http://logeaisjp.blogspot.com/) , je viens de déposer un article sur " Le violoneux de la Sapinière ", cet ouvrage destiné à la jeunesse et publié à partir de 1873.
     L'auteur très prolifique (plus de 80 livres !) était une yonnaise, Mme COLOMB, née Joséphine Blanche BOUCHET (1833-1892) qui a situé son récit  à La Sapinière, localisée à une demie-lieue du Furet et de Pied-Doré (Puy Doré) - lieux dits de St Florent des Bois -, fait état de l'incendie d'une maison au Tablier.
     N.B : Les Archives de la Vendée conservent un exemplaire de ce livre (Bibliothèque historique : BIB A 20-7).  Cet ouvrage est accessible en ligne sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65205295 .