samedi 2 janvier 2010

Famille de SAIGNARD de SAINT-PAL

I.  Claude Joseph DE SAIGNARD.  Ecuyer, seigneur de Saint Pal. Son ascendance a été donnée par Edmond Bocquier (" Revue du Bas-Poitou " 1902, pp 176-180). Le fonds Delhommeau, aux Archives de la Vendée , conserve une quinzaine de documents concernant la famille SAIGNARD de SAINT-PAL : 46 J 23, 28, 53, 57; 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 74, 75, 80, 86 et 87. Voir aussi dans la série B : B 132, 707, 734 et 1641.  Il est né à St Vincent de Léolinge; (diocèse de Saint-Flour).  Il a épousé Marie DE LA BOUCHERIE le 3 mars 1738 à La Chaize Le Vicomte (85310); (Paroisse St Jean).Lui (s :  de Saignard de St Pal), de Mareuil ; elle (s), de St Jean de La Chaize, veuve de Mre Marain PARANT, écuyer, seigneur de Boisame.  Pr : Me Antoine HALLOT (s), notaire,  Prosper TROTIN (s), maitre perruquier, Pierre François (BORION ? une signature de ce nom) (Arch Vendée, vue 9).  Il a épousé Marie Madeleine LE FORESTIER le 22 avril 1748 à St André sur Mareuil (85320); N.B : un contrat de mariage aurait été reçu par Ferret, notaire à St Hermand en Poitou, le 1.5.1748 (Bulletin de la Société d'Emulation de la Vendée, 1909, p. 180).  Il est décédé le entre 1757 et 1764.

A.  Joseph Claude Léon SAIGNARD DE SAINT PAL.  Le 9.7.1774, au Tablier, il est le parrain de Joseph Aimé GRIMAUD, le fils de Pierre GRIMAUD, le chirurgien ; sa femme est la marraine de l'enfant. Le 28.6.1776, à Chaillé, il est le parrain de Marie Aimée FORESTIER, née à Rassouillet, de Pierre FORESTIER et de Suzanne COCHET ; la marraine est Dlle Marie Anne Joseph Euphémie de SAIGNARD. Acquisition par SAINT-PAL, le 22.10.1783 (acte de Me BOISSON, notaire), de Pierre MASSE, huissier, et Marie-Anne CURATTEAU, son épouse, d'une maison au Tablier, composée de quatre chambres, four et jardin, confrontant aux bâtiments et jardins de Mr CAILLAUD, sénéchal, et joignant le chemin qui conduit du bourg du Tablier à La Roussière ... l'ensemble reconnu en dégradation et totale ruine, et aujourd'huy rebasty à neuf par le sr de SAINT-PAL (Dictionnaire historique du canton de La Roche sur Yon, p. 407). Le 30 mars 1784, à Chaillé, il est le parrain de Pierre Joseph Désiré JOUANNIN, fils de Me Pierre JOUANNIN et de Marie SELIN. Le 27 .7.1784, il s'oppose, en vain, à Mareuil, au mariage de sa soeur, Marie Madeleine Joséphine, avec Marie Gaspard Mathurin LASNONNIER. Le 10.2.1787, Pierre-Victor GRUDE, bourgeois à Nesmy, cède tous ses biens au Chaillot de Nesmy à SAINT-PAL (Arch Vendée, B 734, f° 5 ; Dictionnaire historique du canton de La Roche, p 81) ; il les revendra le 29 pluviôse an X (19.2.1802) suivant acte de Me Bisson, notaire (Arch Vendée, série Q et Dictionnaire historique du canton de La Roche sur Yon, p 81). Le 21.2.1787, au Tablier, il est le parrain de Joseph VRIGNAUD, né au village de La Renaudrie de Chaillé, fils de Louis VRIGNAUD, journalier, et de Françoise RENEAU. Nomination d'experts entre Pierre Victor GRUDE, demeurant au Chaillou de Nesmy, et Joseph Claude Léon SAIGNARD de SAINT PAL, demeurant à Linaudière de St Florent des Bois (Répertoire de Me Martineau, notaire au Tablier : 13.6.1787). Le 31.7.1787, au Tablier, il assiste avec Mr de RORTHAIS et Pierre CURATTEAU à l'enterrement de Dlle Marie Anne Renée CURATTEAU, décédée la veille au village de la Renaudière de Chaillé, à 33 ans. Vers juin 1788, il établit sa résidence au Tablier dans la maison qu'il avait acquise en 1783 (Arch Vendée, L 1771). Le 24.11.1788, à Chaillé, il est le parrain d'Henry Joseph COUSTURIER, né à La Croix, fils de Me Pierre Louis René COUSTURIER, notaire, et de Dlle Thérèse Colette ROUILLE ; la marraine de l'enfant est Dlle Anne Henriette de SAIGNARD de SAINT-PAL. Le 10 janvier 1791, il se porte acquéreur de divers biens nationaux  - un pré et une pièce de terre - situés au Tablier (articles 16 et 21) pour un total de 1.525 livres. Le même jour, il est adjudicataire du Pasty de La Maison-Neuve à Château-Guibert, estimé 22 livres de revenu (capital 484 livres), moyennant 805 livres ( L. Brochet : Le Canton de Mareuil-sur-le-Lay à travers l'histoire, 1911, p 292). Echange entre Claude Léon SAIGNARD de ST PAL et Gabriel REAU, charpentier, demeurants au Tablier, de domaines au Tablier et St Florent des Bois (Répertoire de Me Martineau, notaire au Tablier : 14.6.1792). Vente par Joseph Claude Léon de SAIGNARD de St PAL, propriétaire au Tablier, à Jean FLANDREAU, propriétaire à La Retière de La Couture, de domaines à La Retière, moyennant rente et somme à payer à l'acquit dudit SAIGNARD, à Sulpice BONNIOT, domestique à St Denis " engrin "  (Répertoire de Me Martineau, notaire au Tablier : 1.12.1792). A la suite de rumeurs publiques le concernant, des assignations sont lancées les 26 et 28.12.1792 par J.B.A CAILLAUD, juge de paix du canton du Tablier à l'encontre de personnes habitant Le Tablier, Mareuil, St André sur Mareuil et Chaillé (Arch Vendée, L 1771) ; dix-huit personnes seront entendues le 29.12.1792 dans l'auditoire du tribunal de police séant au bourg du Tablier (Arch Vendée, L 1771). En qualité de juge de paix, officier de police et de sureté du canton du Tablier, CAILLAUD ordonne d'arrêter et de conduire à la maison d'arrêt du district de La Roche le sieur  J.C.L SAIGNARD (de SAINT-PAL), 42 ans (° vers 1751), prévenu des crimes d'émigration et d'embauchage et de soulever les citoyens contre la Constitution (Arch Vendée, L 1771 :10.1.1793) ; ce document fournit le signalement de SAINT-PAL : Cheveux et barbe châtain clair, front dégarni, yeux roux, visage un peu allongé, nez ordinaire, bouche un peu relevée. Le même jour, arrivé la veille d'un assez long voyage, il se présente volontairement à CAILLAUD qui procède à un long interrogatoire (Arch Vendée L 1771). Le 18.1.1793, il se rend volontairement à la gendarmerie et se déclare prisonnier (Arch Vendée, L 1771). Interrogé par GAUDIN,  " directeur du juré du tribunal établi près le district de La Roche ", il est arrêté et détenu à La Roche. L'acte d'accusation est dressé le 20 janvier mais les charges ne sont pas retenues par les jurés et il est remis en liberté (Arch Vendée, L 1771). SAINT-PAL a fait remettre " au commandant les troupes de la République française, à Mareuil ", une lettre dans laquelle il explique qu'il a été saisi chez lui, conduit à La Roche où il a été "créé commandant en cette partie ", le 19.3.1793 (Bibl. Mun. Nantes. Coll. Dugats-Matifeux I, 23). Il figure sur la " Liste générale des émigrés possédants des biens dans l'étendue du département de la Vendée " du 1er fructidor an II ( 18.8.1794) avec l'indication : " dernier domicile connu Le Tablier, possédait à Ste Pexine " (référence ?). A Belleville, le 30.9.1794, les  " généraux des armées catholiques et royales du Bas-Poitou, pays de Retz et annexe ", le Chevalier CHARETTE et de COUETUS, nomment SAINT-PAL, chef de division de leur armée, à la place d'inspecteur général (Pièce originale : Archives paroissiales du Tablier). De son quartier général à  Belleville, le 24.4.1795, CHARETTE donne l'ordre à SAINT-PAL "  de faire ramasser les laines en proportion de ce qu'ils en récolteront, pour le service de ma troupe " (Pièce originale : Archives paroissiales du Tablier). Le même jour, CHARETTE ordonne à SAINT-PAL  " inspecteur divisionnaire de l'armée, de se transporter incessemmenet dans la division de Luçon et du Tablier pour y exercer les fonctions attachées à son état " (Pièce originale : Archives paroissiales du Tablier). Le 10 frimaire an V (30.11.1796), propriétaire, domicilié à Linaudière de St Florenrt des Bois, il atteste pour des règlements de successions (Arch Vendée, L 2.648, n° 11). Attestation de la mort de Charles Thimothé ESPINASSEAU, 43 ans, de Thorigny, décédé au combat de La Grassière par les citoyens SAINT-PAL, de St Florent des Bois, Jacques DUBOIS, de Rosnay, et autres de Nesmy et Chaillé (Répertoire et minute de Me Martineau, notaire au Tablier : 20 frimaire an V - 10.12.1796 - et Arch Vendée, L 2790). Bail à ferme de métairies sises au Tablier par le citoyen SAIGNARD St PAL sur Pierre POTTIER et Pierre NEAU, laboureurs au même lieu (Répertoire de Me Martineau, notaire au Tablier : 9 nivôse an V - 29.12.1796). Le 5 germinal an VI (25.3.1798), il est arrêté par Jean Zacharie PRIER, capitaine de gendarmerie de Fontenay, commandant la troupe, requis par l'Administration centrale de Vendée, le 29 ventôse an VI (19.3.1798) de conduire à la maison d'arrêt de Fontenay les principaux chefs vendéens, dont SAINT-PAL, incarcéré le 8 germinal (28.3.1798) (Bibl. Mun. Nantes, collection Dugast-Matifeux 28-179 ; S.E.V 1909 p 207). Il est libéré sur ordre du ministre DOUDEAU, le 14.5.1798, avec sept autres chefs vendéens (S.E.V 1903 p 136 et 1909 p 207). Jacques NEAU (s), propriétaire à St Florent des Bois, affirme avec d'autres que SAINT-PAL " n'a occupé aucun grade supérieur dans les armées de CHARETTE depuis la pacification de La Jaunaye et qu'au contraire, il a demeuré paisible dans sa maison de Linaudière évitant autant qu'il lui soit possible sa rencontre, comme faisait tous ceux qui désiraient sincèrement la paix, et qu'il a été le premire à engager notre commune à rendre les armes et à vivre en paix sous les lois de la République, et enfin qu'il a mis tout en oeuvre pour calmer les espris inquuiet et échauffés " (Arch Vendée L 2649). SAINT-PAL relance une affaire de sa fille avec les SERRE : Louis Estienne, Joseph, Pierre Jacques, tous de Champ St Père (Arch Vendée L 2653). Le 29 fructidor an VII (15.9.1798), affaire SAIGNARD contre BOISSON, femme YDIER, qui a traité sa femme et sa fille de salopes (Marie BOISSON avait épousé Louis YDIER à St Florent des Bois, le 26 pluviôse an VI - 14.2.1798) (Arch Vendée L 2642). Le 23 vendémiaire an VII (14.10.1798), affaire SAIGNARD conter Philippe PAYNEAU, mais le bureau n'étant pas en nombre suffisant ne peut délibérer (Arch Vendée L 2659). Lors du soulèvement des chefs chouans, CAILLAUD - à Thorigny L. Brochet : Le Canton de Mareuil-sur-le-Lay à travers l'histoire, 1911, p 124). - et REZEAU,  l'administration de Mareuil indique le 10.12.1799, que " SAINT-PAL, la nuit dernière, s'est mis à la tête d'un parti " (Chassin : La Pacification de la Vendée, t III, p 483 ; S.E.V 1903, p 136 ; L. Brochet : Le Canton de Mareuil-sur-le-Lay à travers l'histoire, 1911, p 124). En l'an VII, il est partie à une affaire contre GROUSTde Chaillé (Répertoire de Me COUSTURIER, notaire à Chaillé, Arch. Vendée L 2765). Le 9 nivôse an VIII (30.12.1799), il est partie à un acte reçu par Me Martineau, notaire à Nesmy (Répertoire : acte n° 11). Le 8 nivôse an VIII (29.12.1799), LE GUEULT, commissaire du pouvoir exécutif à La Chaize Le Vicomte, fait savoir que CAILLAUD et REZEAU, après avoir provoqué des ralliements de chouans, doivent " encore faire jonction et se porter dans la division de SAINT-PAL (du Tablier) pour en soulever les habitants et les faire marcher;  c'est dit-on  LA MARONNIERE qui devait prendre le commandement de la division du Tablier en remplacement de SAINT-PAL " (Arch Vendée L 228). LE GUEULT ajoute, le 15 nivôse an VIII (5.1.1800), que SAINT-PAL, qui jusqu'alors " a feint de ne pas vouloir reprendre les armes assemble son monde à St Florent des Bois ". Il s'était d'abord caché mais, quelques jours plus tôt,  les soldats de VERRIER (chouan émigré des environs de Nantes et commandant la division d'Aizenay) ne l'ayant pas trouvé,  pillèrent sa maison, le trouvant trop pacifique. " SAINT-PAL, pour sauver les restes de sa maison et n'être pas fusillé (car on l'en a menacé), a repris son premier poste et va marcher contre les républinains (Arch Vendée L 228, 1 J 13 ; S.E.V. 1909, p 207 et 208  ;  L. Brochet : Le Canton de Mareuil-sur-le-Lay à travers l'histoire, 1911, p 133). Une grande partie du canton du Tablier se soulève alors " surtout Champ Saint Père et St Vincent sur Graon ", la division de SAINT-PAL devant relever le poste de St Vincent (Arch Vendée L 260, 16 nivôse an VIII - 6.1.1800 -). Le 26 nivôse an VIII (16.1.1800), Le GUEULT indique que " tous les anciens chefs des rebelles ont repris les armes. SAINT-PAL a déjà une armée considérable " (Arch Vendée L 228 ; S.E.V 1909, p 209 ; Chanoine Auguste BILLAUD : La Vendée sous le Directoire, p 292). Mais dès le 1er pluviôse an VIII (21.1.1800) LEGUEULT respire  car " CAILLAUD et tous les autres chefs des chouans ont respectivement, chacun dans leur arrondissement, licencié leur troupe, mais leur interdisent de remettre leurs armes. Ils peuvent donc les reprendre " (Arch Vendée L 228 ; S.E.V. 1909, p 209). " On PAL, propriétaire à St Florent des Bois, 50 ans (° vers 1750), atteste avec d'autres que du CHAFFAUT a bien fait la guerre du 13 mars 1793 à la prise de CHARETTE, comme officier de celui-ci, et ce, afin qu'il soit rayé de la liste des émigrés (Arch Vendée L 2651). Le 12 messidor an VIII (1.7.1800), affaire SAINT-PAL contre Victor GRUDE au sujet des biens acquis en 1787 (Arch Vendée, L 2660) et sur lesquels des dégats ont eu lieu (Arch Vendée L 2661). Le 17 fructidor an IX (4.9.1801), le répertoire de Me MARTINEAU, notaire à Nesmy, indique un acte de " Séparation entre Mr Jean Claude Léon SAIGNARD de SAINT-PAL, à St Vincent, et Mme Marie-Louise RORTHAIS,, de St Florent " mais la minute de cet acte n'a pas été retrouvée. Le 13 thermidor an XI (1.8.1803), Le préfet ordonne l'arrestation chef,  d'insurgés résidant à St Vincent sur Graon, des gens lui ont déjà demandé de se mettre à leur tête pour ne pas obéir au gouvernement qui a décrété la levée de gardes-côtes. En même temps, le préfet demande au maire de Fontenay de le faire surveiller car, selon Brochet (Le Canton de Mareuil à travers l'histoire, p 133), SAINT-PAL fut autorisé à fournir caution et eût la ville de Fontenay pour prison. Le 2 fructidor an XI (20.8.1803), SAINT-PAL est autorisé par le péfet à aller jusqu'aux Sables d'Olonne à condition d'être de retour le 12 fructidor à Fontenay. Une nouvelle autorisation lui est donnée le 20 fructidor an XI (7.9.1803) pour se rendre quatre jours chez lui. Enfin, le 24 vendémiaire an XII (17.10.1803), Le préfet ordonne la levée de sa surveillance à Fontenay et son retour à son domicile de St Vincent sur Graon " où il sera soumis à la surveillance particulière du maire et du sous-préfet de l'arrondissement " (Arch. Comm. Fontenay Le Comte, 3 I 8). Le 18 pluviôse an XI (9.2.1804), il est partie à un acte reçu par Me MARTINEAU, notaire à Nesmy (acte n° 65), ainsi que le 25 ventôse an XII (16.3.1804) (acte n° 115). Il fait construire à ses frais la tribune de l'église du Tablier (Délibération du Conseil Municipal du Tablier, 5.9.1858).

Concernant SAINT-PAL, voir : " Le Seigneur de Saint-Pal dans sa vie privée et publique " par G. Loquet (Société d'Emulation de la Vendée, 1909, pp 179-210). Un résumé de la vie de Saint-Pal, publié par Jean Lagniau dans La Fin de la Rabinaïe (juillet 1993), figure sur le site http://gitesaintpal.com.


Il est né le 30 avril 1750 à Mareuil sur Lay (85320) Vendée; P : Messire Léon LE FORESTIER (s), chevalier, Seigneur de Montbron, de la paroisse de Corbaon. M : Demoiselle Jeanne Renée LE FORESTIER (s), de la paoisse de St André sur Mareuil. Ses oncle et tante.  Il a épousé Marie Louise Françoise DE RORTHAYS le 5 juillet 1774 à St Florent des Bois; N.B : un contrat de mariage aurait été signé le 4.7.1774, devant Me René Etienne CHOUTEAU, notaire royal et procureur à Mareuil en Poitou (Bulletin de la Société d'Emulation de la Vendée, 1909, p. 180, avec renvoi à la Revue du Bas-Poitou, année 1902, p.180, notes d'Edmond Bocquier).  Il est décédé le 3 août 1805 (15 thermidor an XIII), à trois heures et de mi du matin, au bourg de St Vincent sur Graon (85540) à l'âge de 55 ans. Pr : Benjamin Honoré MORISSON (s) , 25 ans, propriétaire à St Florent des Bois, gendre, et Jean LE FORESTIER (s), 35 ans, propriétaire à St Florent des Bois, parent au 4e degré  (Arch Vendée, vue 21/027). N.B : date donnée également lors de l'enregistrement de la minute du 23 mars 1806 de Me André MARTINEAU, notaire au Tablier. L'enregistrement précise que B. MORISSON, exerçant les droits de Dame Henriette SAIGNARD, son épouse, héritière de son père, possède une borderie située au bourg de St Vincent sur Graon. Inhumé le 4 août 1805 à St Vincent sur Graon par L.B. ROBIN, desservant (Arch Vendée, registre de catholicité, vue 17/026).

1.  Marie Françoise SAIGNARD DE SAINT PAL.  Fille aînée de SAINT PAL, à la charge de son père, elle était en pension dans la Communauté de l'Union Chrétiennne de Luçon. C'est à l'époque de la destruction de cette maison d'éducation que sa mère la perdit de vue après qu'elle ait été enlevée. Elle suivit la veuve POITEVIN, dit LA ROCHETTE (Déclaration de Mme de SAINT PAL, à Brouage, du 5 frimaire an III - 24 novembre 1794 -). N.B : Il doit s'agir de Suzanne Marguerite Adélaïde (ou  Adélaïde Suzanne Thérèse) POICTEVIN de LA ROCHETTE (épouse en 1796 du chevalier Louis Marie de CHANTREAU), dite l'Héroïne Vendéenne à cause du rôle important qu'elle joua à la tête de l'armée du Centre, dans les guerres de Vendée (Dictionnaire Historique du Canton de La Roche sur Yon, par du Guerny, p. 26, 368-369).  Elle est née le 3 février 1776 et décédée après 1793.

2.  Anne Henriette SAIGNARD DE SAINT PAL.  Elle est détenue avec sa mère à Brouage dès décembre 1793, le Comité de Surveillance de Luçon ayant demandé, le 16 vendémiaire an III (7.10.1794), qu'elles soient traitées comme les autres. Elle y est encore le 4 frimaire an III (24.11.1794) (Arch Vendée L 1292). Le 21 prairial an VII (9.6.1799), L.E. SERRE, ex-curé du Tablier, propriétaire à Champ St Père,  fait mander devant PAYNEAU, juge de paix,  Pierre PAYNEAU, du bourg du Tablier, qui, ayant affermé une métairie, ne veut  reconnaître pour maitresse que la citoyenne Henriette SAIGNARD (Arch Vendée L 2650). Sa descendance figure à l'article "Linaudière " du " Dictionnaire historique du canton de La Roche sur Yon " par du Guerny, p 242.  Elle est née le 29 août 1777.  Elle a épousé Honoré Benjamin DE MORISSON DE LA NOLLIÈRE le 22 septembre 1801 à St Florent des Bois; (5 complémentaire an IX). Le contrat de mariage a été reçu par Me MARTINEAU, notaire à Nesmy le 3e jour complémentaire de l'an IX (22.9.1801) (Répertoire n° 109).  Elle est décédée le vers 26 mars 1860; N.B : Son testament, fait au Tablier le 2.5.1853, est conservé aux Archives de la Vendée (46 J 86).





a)  Marie Anne Honorée Charlotte DE MORISSON est née le 28 octobre 1802 à St Florent des Bois; (6 brumaire an XI).  Elle a épousé Joseph Alexandre ALLAIRE le 9 septembre 1829 à Chaillé sous Les Ormeaux.

b)  Augustine Adélaïde DE MORISSON.  Décédée sans postérité, elle lègue la maison de Saint Pal, au bourg du Tablier, avec tous ses meubles et dépendances à sa servante, Marie PAYNEAU, à charge par elle de la transmettre aux religieuses de l'Union-Chrétienne de Fontenay Le Comte, ce que fit cette dernière, décédée au Tablier en janvier 1897.  Elle est née le 1 septembre 1816.  Elle est décédée le 26 mars 1864 à Le Tablier à l'âge de 47 ans; ?


3. Charles Joseph SAIGNARD de SAINT PAL, né le 18 février 1779 et mort enfant.


B.  Madeleine Joséphine DE SAIGNARD est née le 16 septembre 1757 à St André sur Mareuil (85320); Son parrain est son frère, Joseph Claude Léon de SAIGNARD de SAINt-PAL.  Elle a épousé Marie Gaspard Mathurin LASNONNIER, fils de Gaspard LASNONNIER et Marie Roze BERTHELOT, le 27 juillet 1784 à Mareuil sur Lay (85320) Vendée; Le mariage est célébré malgré l'opposition, levée, de Messire Joseph Claude Léon SAIGNARD, seigneur de SAINT PAL. L'époux est marchand et son curateur est le Sieur François ROUSSEAU, Me chirurgien, qui signe en faisant état de sa qualité. Elle signe de SAIGNARD de St PAL) (Arch Vendée, vue 200).

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