mercredi 13 janvier 2010

Les registres paroissiaux du Tablier (1559-1585)

   Les deux cahiers qui comptent parmi les plus anciens registres paroissiaux de Vendée auraient été retrouvés en 1876 au Tablier, dans les ruines du château de la Gerbaudière, par Auguste BLAISE, curé de la paroisse.
   Leur existence avait été signalée par Y. du GUERNY, en 1959, dans son "Dictionnaire topographique, historique et Géographique de la Vendée - Canton de La Roche-sur-Yon –" page 184.
   Le travail qui suit comporte sans doute quelques erreurs de transcription sur des noms ou des prénoms,  à corriger au vu des originaux désormais accessibles en ligne sur le site internet des Archives Départementales de la Vendée.
   A noter que deux feuillets semblent manquer dans le second registre, l'un entre les pages 2 et 3, le second entre les pages 30 et 31.

   La tenue de ces registres par " PEDENEAU, curé du Tablier " se situe entre la mort d'Henri II (1559) et quatre années avant l'assassinat d'Henri III, son fils, et l'avènement d'Henri IV (1589).
   C'est l'époque des Guerres de Religion (1572-1594). Trois brèves mentions y font référence, expliquant ainsi l'absence d'actes certaines années :  dans le premier registre, on trouve en effet à la page 9, " l'an mil cinq cent soixante et deux et trois, nichil propter seditionem " ; puis en page 18 : " l'an mil cinq cent soixante et huit et neuf et dix, nichil propter seditionem ". Dans le second registre,  il est également noté " l’an mil cinq cent soixante et quinze, nichil propter seditionem ".
   Il ne faut pas oublier qu'en 1564  les huguenots  ravagent les églises de La Bretonnière, Saint-Sornin, Saint-Cyr-en-Talmondais. Le 15 mars 1568, ils brûlent l'église de Nesmy, avec celles d'Aubigny, La Boissières des Landes, de Saint-André- d'Ornay  " peu de jours avant la Pentecoste 1568 ", de Sainte-Flaive-des-Loups, de Saint-Florent-des-Bois, des Moutiers-les-Mauxfaits, de La Merlatière et de Mareuil. Le 8 avril, c'est le tour de l'église de Chaillé-sous-les-Ormeaux. 57 paroisses font ainsi l'objet d'attaques par les protestants.

   Le curé PEDENEAU a  également noté dans ces registres les noms de ses paroissiens qui devaient quitter Le Tablier en 1583 (27 noms) et en 1584 (17 noms) après en avoir fait l'annonce les dimanches 14 et 28 août 1583, 5 et 19 août 1584. Les pages relatives à ces à ces départs ont été transcrites dans l'un des articles publiés sur ce blog.

Nombre d'actes de baptême, de sépulture et de mariage
361 actes de baptême ont été rédigés entre les derniers mois de 1559 et le 1er mai 1583. Les 98 inhumations ont été enregistrées entre le 13 novembre 1559 et le 6 février 1585. Seuls deux actes de mariage ont été notés (en 1582).
Comme indiqué ci-dessus, aucun acte ne figure en 1562 et 1563, en 1568, 1569 et 1570, ainsi qu'en 1575.

  Année
Baptêmes
Sépultures
     1559
     15
      2
    1560
     31
      5
    1561
     21
      0
    1562
------------     
--------------
    1563
------------     
--------------    
    1564
      6
      0
    1565
      9
      0
    1566
    30
      3
    1567
    19
      4
    1568
------------
 -------------    
    1569
------------   
 -------------   
    1570
------------     
 -------------
    1571
    13
      2
    1572
    19
      6
    1573
    21
      8
    1574
      7
      0
    1575
------------     
 -------------    
    1576
      5
      2
    1577
      8
      0
    1578
    24
      1
    1579
    18
    10
    1580
    44
    11
    1581
    29
      5
    1582
    23
    13
    1583
    19
      3
    1584
      0
    21
    1585
      0
      4
 Total
    361
    98


Avec toutefois des écarts compris entre 5 et 44, ce sont une vingtaine de baptêmes qui ont été célébrés en moyenne chaque année. Sur la base habituelle de quarante naissances pour mille, le nombre d'habitants du Tablier devait se situer alors aux environs de 500.
Les sépultures concernent 56 hommes et 42 femmes (dont 10 célibataires, 26 épouses et 6 veuves). La moyenne annuelle des inhumations est de l'ordre de 5 ou 6, avec des pics en 1582 (13, dont 8 femmes) et 1584 (21, dont 11 femmes).
  
350 fragments généalogiques

A partir de ces 461 actes  - qui portent sur près de trente ans -  il a été possible d'établir quelques 350 filiations. L'absence de mention de parenté dans les actes de décès ou pour les parrains et marraines n'a toutefois pas permis de les reconstituer au delà d'une génération.  

Les 63 noms de famille le plus fréquemment portés

 Le relevé des lignages dont on connaît les deux parents cités au moins deux fois dans les actes, fait ressortir 63 noms de famille différents qui se sont donc transmis au moins sur une génération. Les patronymes cités au moins cinq fois figurent en gras.


ACHALLE cités 4 fois,  ARROGNAULDEAU 3,   AULBIN 3,   BELLIARD 2, BONNYOTEAU 2,   BOUGRA 2,  BOUHEREAU 3,   BRECHOTEAU 5,   BRUNEAU 5,  BUREAU 4,   CAILLAUD 5,   CANTET 10, CARADEU 2,   COUSTURIER 3,  COUTANCEAU 2,   DE LA VERGNE 2,  FORGEREAU 2,   FOUCAUD 5,  FOURESTIER 2 ,  GARIN 3,   GENDRONNEAU 2,   GENERAT 2,   GILBERT 2,   GIRAUD 2,   GUYAU 3,   GREFFARD 6,   GUILLET 2,   GUITTOT 4,   LAYDET 6,   LE ROY 2,   LEJAY 2,   MALLIER 3,   MANDIN 2,   MARTINEAU 11,  MASSE 2,   MAZONNET 5,   MERYAU 3,   MORINEAU 3,   PARPAILLON 2,   PASQUEREAU 9,   PASQUIER 6,   PELLETREAU 2,   PERCOT 3,   PHILIPPON 4,   POUZET 6,   RAOULLET 2,   REAU 7,   REBOULLEAU 3,   REGNALDIN 2,   RIBARD 10,   RIVALLAIN 5,   ROBELIN 5,   ROBIN 2,   ROUSSEAU 3,   RUSSET 2,   SEGUYN 2,   SUYREAU 2,   TABARIT 2, TEXIER 4,   TOUZEAU 3,   TUDEAU 7,   VERRIER 3,   VRYON 2.

  La plupart de ces noms sont encore portés au Tablier à la fin du XVIIIe siècle. 
   
                   L'orthographe des patronymes

A cette époque, l'orthographe des noms de famille est loin d'être fixé. Le mode féminin du nom est souvent utilisé pour désigner une femme.

 Citons à titre d'exemple :

ARROGNAULDEAU qui, au féminin, devient ARROGNAULDELLE
BOUGRA (BOUGRAT) qui devient BOUGRACE ou BOUGRASSE,
CANTET (CANTé) qui devient CANTETE ou CANTETTE,
GUITTOT (GUYTTOT) qui devient GUYSTOTE,
MALLIER (MALLET, MOLLET, MOLLé) qui devient MALLIERE ou MALLIETTE),
MARTINEAU qui devient MARTINELLE,
MERYAU qui devient MERIELLE ou MERYELLE,
PERCOT qui devient PERCOTTE ou PERCOSTE,
RAOULLET qui devient RELETTE ou RELLETTE,
RIVALLAIN (RIVALIN) qui devient RIVALLAINE ou RIVALINE,
RUSSET qui devient RUSSETTE, RUSELLE ou  RUSSéE,
SEGUYN (SEIGUIN) qui devient SEGUYNE ou SEYGUYNNE,
TUDEAU qui devient TUDEAUDE ou TUDELLE.

 Les prénoms des personnes inhumées
 Les 98 actes de sépulture fournissent 128 prénoms (89 prénoms masculins ainsi que 39 prénoms féminins). Ceux-ci reflètent la pratique classique de donner aux enfants le prénom d'un saint. Le rédacteur des actes ne mentionnant pas les nom et prénom de l'épouse lors du décès de son mari, les prénoms féminins sont de ce fait moins nombreux.

   89 prénoms
     masculins


     39 prénoms
        féminins

Pierre
20
Marie
9
Jehan
8
Jehanne
4
François
6
Françoise
3
Mathurin
6
Loyse/Louise
3
Loys
5
Marguerite
3
Nicolas
5
Mathurin
3


 Les prénoms donnés aux baptisés

Les enfants reçoivent au baptême un seul prénom, le plus souvent traditionnel.


Prénoms mascul.

Prénoms féminins

Pierre
35
Marie
25
Jehan/Johan
32
Catherine
20
Nicolas19 Colas4
23
Mathurine
13
François
17
Françoise
10
Mathurin
11
Jehane
10
Jacques
9
Marguerite
10
Loys
9
Marie
10
Blays (= Loys ?)
7
Jacquette
8
Estienne
7
Perrine
6
René
6
Nicole
5
Micheau
5
Andrée
4
Anthoyne
4
Denyse
4
André
3
Loyse
4
Vincent
3
Guillemette
3
Christophle
2
Julienne
3
Guillaume
2
Michelle
3
Toussainct
2
Renée
3


Autres prénoms donnés plus d'une fois aux garçons : Claude, Clément, Daniel, Vincent. Aux filles : Anne, Gratienne et Mathée.

Si 75 prénoms différents sont recensés (43 masculins et 32 féminins), 20 prénoms masculins et 9 prénoms féminins ne sont cependant attribués qu'une seule fois :
Ambroise, Baptiste, Brethomé, Charlles, Denys, Grégoire, Guyon, Isaac, Jacob, Lienne, Marc, Mathieu, Mayet, Melaine, Mery, Nicodème, Nouel, Philippe, Rémy, Simon, Zacharie.
Christine (bien que Christine BRECHOTEAU soit citée dix fois comme marraine), Germaine, Geneviève, Gillette, Lucase, Luce, Renée, Thyphayne, Vincende.
A noter également que trois filles ont été prénommées Flayve et deux, Pasque.

Des parents, parrains ou marraines portent des  prénoms qui ne sont pas attribués aux enfants : Aulbin, Bartholomé, Clément, Gaspard, Hylaire, Lucas, Melchisédech, Maurice, Saulvestre, Sébastien, Thomas, ou encore Agnesse, Benoiste, Charlotte, Florence, Légière, Magdeleine, Olive (?), ou Osanne.

Un garçon reçoit aussi bien le prénom d'un de ses parrains (le plus souvent le premier cité) qu'un autre prénom sans lien apparent avec les personnes nommées dans l'acte. Quelques fois, on lui donne le prénom du père (décédé), de son premier parrain ou, au masculin, celui de sa marraine.
Par contre une fille reçoit plutôt un prénom différent de celui de sa marraine, que ce soit de la première désignée ou de la seconde. Le prénom de son père décédé peut également  lui être donné.

 Parrains et marraines
 Selon un usage ancien, les garçons baptisés ont  deux parrains et une marraine, les filles, deux marraines et un parrain.
 Les dispositions des décrets du Concile de Trente (chapitre II, 24e session, 11 novembre 1563) prévoyant que l'enfant ne devait avoir qu'un seul parrain ou une seule marraine ou, au plus, un parrain et une marraine, n'étaient donc pas encore entrés dans les mœurs au Tablier, vingt ans après la fin du concile (qui avait débuté en 1545). Ce fut d'ailleurs le cas dans beaucoup de paroisses.
A noter cependant qu'en 1573, les jumeaux RAOULLET n'ont eu chacun qu'un parrain et une marraine.

En l'absence de généalogies pouvant être établies sur plusieurs générations au Tablier, à cette époque,  et compte tenu de l'inexistence de mention d'un éventuel lien de parenté ou d'alliance entre l'enfant et ses parents, d'une part, et les parrain et marraine d'autre part, il est difficile d'avancer que ces derniers ont été choisis d'abord dans la famille, même si on peut supposer que chaque branche a pu fournir un grand-parent, puis un oncle ou une tante, enfin des frères ou sœurs, souvent les aînés.
Des amis proches figurent sans doute aussi comme parrains ou marraines ; parfois ce sont des notables du Tablier ou de paroisses environnantes :

 Gillon BOUTIN (Demoiselle), épouse de Pierre GERVIER, escuyer, et mère de Jacques GERVIER, né au Tablier en 1577.
            Sans doute de la famille de Marie BOUTIN, dame de la Meronnière, qui, veuve de François GIRARD, écuyer, sgr de la  Meronnière, épousa par contrat du 2.5.1534, Gilles BUOR, chevalier, sgr du Plessis, La Lande, La Gerbaudière etc.  

François BUOR (Noble Homme) Sr de la Gerbaudière et du Tablier, décède au Tablier en 1572, "le xy de février l'an que dessus ".
Fils de François BUOR et de Gilette JOUSSAUME (JOUSSEAUME), - mariés vers 1500 -, il  épousa Jaquine du BREUIL dont est issu Christophe qui suit.

Christophle BUOR, escuyer, Sr de la Gerbaudière et du Tablier est cité deux fois comme parrain, en 1560, au baptême de Christophle ROBELIN, fils de Colas et de Florence JANNEAU, puis en 1561 à celui de Claude COUSTURIER, fils de Pierre et de Catherine RIBARDE.
Gentilhomme protestant et compagnon d'Henri IV, puis capitaine de La Chaize-le-Vicomte, il épousera au temple de La Rochelle, en 1574, dame Marie des NOUES. Deux filles seront issues du mariage dont l'aînée, Charlotte, qui suit.

Charlotte BUOR, est marraine en 1580 de Charlles FRON, fils de Baptiste et de Marguerite BARANGIERE.
 Dame de la Gerbaudière et du Tablier, elle épouse,  suivant contrat du 25 décembre 1597, Guillaume DESNOS, Sr d'He(s)ménar (à Saint-Berthevin-La-Tannière, en Mayenne), d'une noble et ancienne famille de l'évêché de Saint-Brieuc, portant "d'argent au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules".
Son fils aîné, Gilbert DESNOS, fera construire la halle du Tablier le 28 octobre 1637.

Johan DEBECHILLON (de BECHILLON), escuyer, seigneur de la Girardière, figure en 1579 comme parrain de Johan BRECHOTEAU, fils de François BRECHOTEAU, le jeune, et de Françoise ALLUCHON.
            Jehan de BECHILLON avait reçu de son frère aîné, en partage, la seigneurie de La Giradière (au Tablier). Il avait épousé, en 1570, Catherine BOISSEAU (BOSSEAU). Le 6 mai 1584, il comparaîtra devant le procureur fiscal pour son fief. Le 28 janvier 1578, Christophe BUOR (cité ci-dessus) lui avait arrenté un pré pour lequel il avait reçu son aveu le 30 mars 1585. De 1585 à 1592, il fournit annuellement des actes d'aveu au sgr des Gerbaudières et mourut  entre 1592 et 1597.

Jacquette DESCHALLE (PESCHALLE ?), (Demoiselle), citée comme marraine, en 1563, de Claude COUSTURIER, fils de Pierre et de Catherine RIBARDE.

François FOURESTIER, prêtre, figure en  1559  comme parrain de  Christine CURATEAU, fille de Jehan et de Marguerite LAYDET.
Un Jean FOURESTIER était vicaire au Tablier en août 1551. Un François FOURESTIER, sieur de la Barillerie, comparait le 3 décembre 1538, ainsi que Joachim BOUTAUD, prêtre, assigné pour aveu de la quarte partie du fief du Châtelier, dépendant de La Gerbaudière.

Christophe GERMET, escuyer, est parrain, en 1560, de Colas BEURRON, fils de Nouel et de Loïse SUYREAU.
Un Pierre GERMER est cité comme officier de la baronnie de Mareuil en avril 1502.

 René GERVIER, escuyer, figure en 1577 comme parrain de Pierre PASQUIER, fils de Colas et de Florence GALLERNEAU, en 1578, de Christophe FRONT, fils de Baptiste et de Marie BARANGIER,  puis en 1583 de Grégoire PASQUIER, fils de Johan et de Marthe PAPINE.
Issu sans doute, comme les suivants, d'une branche des GERVIER qui, à l'époque, étaient seigneurs de La Proustière, à Saint-Florent-des-Bois

Jacques GERVIER, fils de Pierre, escuyer, et de Demoiselle Gillon BOUTIN, est né au Tablier en 1577.

Pierre GERVIER, escuyer, époux de Demoiselle Gillon BOUTIN et père, en 1577, de Jacques qui précède.

            Pierre GOUFFIER, écuyer, cité en 1565 comme parrain de Guillaume POUZET, fils de Pierre et de Marie NEELLE.
            Un François GOUFFIER, sieur de la Grignonnière, est assigné en déclaration de son fief relevant de la Gerbaudière, le 3 décembre 1538. Il offre hommage dudit lieu noble, le 6 juin 1542.

Jehane GOUFFIER (Demoiselle) est marraine en 1566 de Marie REBELLIN, fille de Colas et de Florence CHAUVETTE.

Catherine GREFFARD (Demoiselle) est présente comme marraine aux baptêmes suivants : En 1566, de Catherine BELLIARD, fille d'Estienne et de Françoise VERNET, puis de Marie REBELLIN, fille de Colas et de Florence CHAUVETTE, et, en 1577, de Jacques GERVIER, fils de Pierre, escuyer, et de Demoiselle Gillon BOUTIN.

André LEMAIGNANGT, est cité en 1561 comme parrain de Claude COUSTURIER, fils de Pierre et de Catherine RIBARDE.
            Peut-être le fils de Jean LE MAIGNAN et de Louise BUOR, dit le jeune, sgr de l'Ayraudière, surtout connu par la plainte portée contre lui, Louis et Donatien BUOR, ses cousins,le bastard Pierre DUPUY, protestants, par le curé de Saint-Etienne-de-Corcoué, qu'ils avaient attaqué et dont ils avaient saccagé le presbytère. Il est dit décédé dans un acte du 27.10.1596.

Inconnue, (demoiselle non mariée), marraine, en 1572, de Mathurin COTANCEAU, fils de Toussainct et de Catherine ROBELLIN.
 
            Mathurin OGIER (Me), curé de Saint-Florent (-des-Bois), est parrain, en 1577, de Mathurine, fille de Jehan ARROGNAULDEAU et d'Anne REBOULLEAU.

            Johan POUZET (Messire), parrain, en 1559, de Johan POUZET, fils de Blaise et de Françoise RIGOLLAIS.

Nicolas SUYREAU (Me), prêtre, figure en 1573 comme parrain de  Pierre MORNET, fils de Jehan et de Françoise PETIT, en 1579 de Lucase RAOULLET, fille de Pierre et de Mathurine MARTINEAU,  et en 1580 de François RIBARD, fils de Pierre et d'Anne TEXIER.
Sans doute proche parent d'autres SUYREAU cités dans les registres, il comparait 26 mai 1581 à la Gerbaudière.
           
Jehan du VERGIER, est parrain, en 1572, de Nicolas CAILLEAU, fils de Micheau et de Madelaine MOUDURIERE (MONDURIERE ?) de la paroisse de Rosnay.
            Les du VERGIER possédaient plusieurs seigneuries sur Fougeré (Buchignon - cf. du Guerny, p 69 -, La Batarderie, p 30, Landeblanche, p 229) et sur La Chaize-Le-Vicomte (La Vergne-Gestin, p 443) ; toutefois l'origine des parents de l'enfant permet d'envisager le rattachement de son parrain aux du VERGIER, écuyers, seigneurs du Plessis-Haute-Rive, paroisse de Rosnay, cités de 1542 à 1624.                             


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