Du 28 avril au 1er mai 1962, la troupe des scouts de La Roche-sur-Yon (St-Louis)avait établi son camp au Tablier. En voici un pieux souvenir offert par l'abbé Louis CHARRIER, curé du Tablier.
vendredi 21 mars 2025
vendredi 26 juillet 2024
Les photographies de Michel Vincendeau, ou la Vendée chemin faisant
Le site réalisé par M. Michel VINCENDEAU (Simon-la-Vineuse1948- La Châtaigneraie2021) figure depuis des années dans la liste des liens de ce blog. On peut désormais visionner les 10 460 photos concernant la Vendée, dont 14 pour Le Tablier, mises en ligne sur le site des Archives départementales de la Vendée.
mardi 19 septembre 2023
Le Tablier (Vendée). Deux miliciens tirés au sort en 1758
" La milice (provinciale) a été organisée par l'ordonnance royale du 29 novembre 1688 qui impose à chaque paroisse du royaume l'obligation de désigner un homme qui, incorporé dans une compagnie, contribue à former un régiment de milice. Désignés pour une période déterminée de 2 à 6 ans selon les époques, ces miliciens devaient servir en tant qu'auxiliaires de l'armée régulière.
Chaque homme est désigné à la pluralité des voix au sein de sa paroisse par ses concitoyens.
Ces miliciens sont habillés et armés par leurs paroisses et, en cas de guerre, soldés par le Roi à raison de 5 sols par jour. Ils sont encadrés généralement par la noblesse locale " (extrait de " Famille BERLIER, une histoire provençale " par Hubert de Vauplane, Editions Jourdan, 2022, page190).
En 1758, deux miliciens ont été désignés par les habitants de la paroisse du Tablier pour être incorporés dans le bataillon de la milice provinciale de Fontenay-le-Comte : François BOISLEAU, âgé de 33 ans, et Jean PELTRAU , 26 ans.
Les registres matricules de l'Ancien Régime précisent notamment les surnoms qui leur ont été attribués lors de leur enrôlement : " Boisleau " pour François BOISLEAU et "La Réjouissance " pour Jean PELTRAU.
Aucune mention particulière ne figure sur le registre où est mentionné Jean PELTRAU :
Par contre, on apprend que François BOISLEAU a fait deux séjours à l'hôpital de Brest avant d'être renvoyé dans son foyer " étant hors d'état de servir par cause d'infirmité " :
mercredi 26 avril 2023
Du nouveau chez les BONTEMPS-BUREAU au Tablier (Vendée)
Le 8 janvier 2010, un article de ce blog intitulé " Les BONTEMPS-BUREAU. Qui étaient-ils ? " donnait quelques informations concernant Jean Baptiste BONTEMPS, commissaire près l'administration municipale du canton du Tablier en 1798.
Le 7 août 2010, une suite était donnée à cet article, prenant en compte de nouveaux éléments qui m'avaient communiqués. Or de nouvelles recherches permettent d'indiquer que notre Jean Baptiste BONTEMPS (il y en eut plusieurs portant ce prénom dans cette famille) n'était pas le fils de Louis BONTEMPS et de Françoise BERTON (ou BRETON) mais leur petit-fils.
En effet, né vers 1772, il était le fils de René Jean Baptiste BONTEMPS, " huissier audiencier de la Connétablie des Maréchaux de France " (né le 10.12.1743 à Saint-Martin de Ré) et de Marie Françoise RICHARD qui s'étaient mariés à Saint-Martin de Ré le 8.11.1768.
Cette filiation est donnée par son propre fils, Louis BONTEMPS, dans l'acte de décès de son père, décédé à Saint-Fulgent, le 9.11.1812.
Jean Baptiste BONTEMPS avait épousé - sans doute avant 1792 - Marie Catherine BUREAU (° 29.10.1769 à Sainte-Hermine. Elle était la fille de Pierre Guillaume BUREAU et de Catherine DEFFE.
jeudi 20 avril 2023
Opinion politique sur PAYNEAU, commissaire du Directoire au Tablier (Vendée)
samedi 8 avril 2023
La Poissonnière du Tablier (Vendée) incendiée
A l'époque de la Guerre de Vendée, le lieudit " La Poissonnière ", dans la commune du Tablier, n'était habité que par une seule famille, celle de Jean AMIAUD et de Marie MAINDRON, son épouse.
Plan cadastral napoléonien de 1811, section C2 (AdV) |
" La maison de la Poissonnière consistant en plusieurs chambres hautes et basses dont la moitié est incendiée, granges, écuries, toilerie, cours, quaireux et jardin, contenant le tout 3 boisselées ".
Cette vente a eu lieu le 29 vendémiaire an V (20 octobre 1796) en vertu de la loi du 28 ventôse an IV (18 mars 1796) relative aux biens des émigrés ou soupçonnés d'émigration, dont faisait partie le sieur CITOIS (alias CITOYS) dont le nom figure sur la 3e liste du district de La Roche-sur-Yon (1 Q 111, vue 16/19). établie en 1792.
dimanche 26 février 2023
De quelques erreurs sur Joseph de SAIGNARD de SAINT-PAL
Le 9 avril 2012, sur ce blog, j'avais fait remarquer que Joseph Claude Léon de SAIGNARD de SAINT-PAL, le chef vendéen du Tablier, n'avait jamais porté le titre de marquis comme on pouvait le lire parfois sur internet.
Dans " 1793 La guerre au bocage vendéen " du chanoine Auguste BILLAUD et de Jean d'HERBAUGES (pseudonyme de Valentin ROUSSIERE), publié en 1960, les auteurs indiquent page 112 :
" Les gens du Tablier sont allés chercher, dans son château de Laumaire, le sieur de Saint- Pal. Ce bourgeois pacifique, petit-fils de Réaumur, l'inventeur du thermomètre, s'est fait prier pour partir ..."
Or ces informations, reprises encore de nos jours dans des publications, ne sont pas exactes.
En effet si les gâs du Tablier ont bien été chercher SAINT-PAL dans sa demeure, ce ne peut-être " dans son château de Laumaire " puisque aucun château de Vendée n'a, à ma connaissance, porté ce nom.
Par contre, dans l'environnement social de SAINT-PAL, il y avait les LE ROUX dont l'un des membres, LE ROUX de La Routière avait assisté à son mariage avec Marie-Louise Françoise de RORTHAYS célébré le 5 juillet 1774 à Saint-Florent-des-Bois. On connait également dans la même famille un LE ROUX, sieur de L'Aumère - il signe LE ROUX de L'aumère - qui habitait lui aussi à Aubigny et qui fut le commandant des insurgés de cette paroisse dès le début de la Guerre de Vendée.
En ce qui concerne la qualification de bourgeois donnée à SAINT-PAL, elle est évidemment erronée. Sa généalogie montre bien qu'il descendait d'une famille noble même si celle-ci était de petite noblesse.
Quant à l'affirmation de sa filiation directe avec René Antoine FERCHAULT de REAUMUR (1683-1757), il ne peut en être question puisque le célèbre physicien, non marié, n'a laissé aucune descendance. Il se peut par contre que la famille de l'épouse de SANT-PAL, Marie-Louise de RORTHAYS, ait quelque liens avec celle de REAUMUR.